Canal+ : Biraben licenciée pour "faute grave" (Les Jours)

Justine Brabant - - Médias traditionnels - 0 commentaires

Officiellement le communiqué diffusé par Canal+ indiquait que "

Maïtena Biraben a[vait] souhaité quitter la présentation du “Grand Journal” à la fin de la saison". L'histoire pourrait être moins rose : la présentatrice du Grand journal de Canal+ aurait été licenciée pour "faute grave", indique le site Les Joursdans un article publié ce mercredi 27 juillet.

Le motif de cette "faute", qui lui a été exposé lors d'un entretien avec sa direction le 7 juillet : "Canal+ lui reproche une forme de déloyauté, d’avoir tout fait pour aboutir à une situation de blocage pour se faire payer sa clause de sortie, alors qu’elle voulait partir." Sa clause de sortie ? L'animatrice aurait en effet négocié, au moment de sa signature de contrat, "qu’en cas de licenciement du fait de l’employeur, l’animatrice toucherait des indemnités conséquentes" avance le site - qui s'est spécialisé dans le suivi de l'Empire Bolloré. Indemnités que Canal n'est pas tenu de lui verser en cas de "faute grave".

En juin, d'autres explications (pas forcément incompatibles) avaient été avancées au départ de Biraben. Des sites de presse avaient rapporté que l'animatrice souhaitait changer de producteur pour l'émission (et se débarrasser de Flab Productions), au contraire de Canal+, ou encore que Canal+ n'avait pas apprécié qu'elle tente de négocier son arrivée sur TF1.

Les Jours relèvent en tout cas qu'elle n'est pas la seule à avoir bénéficié de ce singulier traitement : avant elle,Rodolphe Belmer (directeur général du groupe Canal) et Ara Aprikian (qui dirigeait le pôle gratuit du groupe) avaient été licenciés pour "faute grave". Quant au patron du Zapping, Patrick Menais, il avait écopé d'une sanction plus élevée encore : la "faute lourde". Pour Belmer et Aprikian, le départ s'est finalement réglé via des négociations. "Une façon, souvent, de faire peur, de mettre la pression, histoire que le viré ne fasse pas d’histoire", analysent Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts.

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