Cahuzac : et maintenant, la commission d'enquête

Sébastien Rochat - - 23 commentaires

Mosco a-t-il posé la bonne question ? Coup de fil manqué à l'Elysée, etc

Quatre mois d'auditions, une vingtaine de personnes interrogées et trente députés-enquêteurs. Mardi 21 mai, la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac a commencé ses auditions avec le fondateur de Mediapart Edwy Plenel, le journaliste de Mediapart à l'origine de l'affaire, Fabrice Arfi et Michel Gonelle, ancien adversaire politique local de Cahuzac et détenteur de l'entregistrement sonore dans lequel l'ex-ministre avoue involontairement l'existence de son compte. De longues auditions, avec trois questions principales : au sein de l'appareil d'Etat, qui était au courant de l'existence du compte suisse de Cahuzac avant la révélation de Mediapart ? L'administration fiscale, dirigée par Pierre Moscovici, a-t-elle sciemment posé une question inadéquate aux autorités suisses pour tenter de blanchir Cahuzac ? Et que savait exactement l'Elysée ?



Après le feuilleton médiatique et avant le dénouement du feuilleton judiciaire, voici le feuilleton parlementaire de l'affaire Cahuzac. Sur proposition du groupe UDI, une commission d'enquête parlementaire a été créée sur l'action du gouvernement entre le 4 décembre 2012, date de la publication du premier article de Mediapart et le 2 avril 2013, jour où Cahuzac a reconnu l'existence de son compte. Objectif ? Déterminer s'il y a eu des dysfonctionnements dans la gestion de cette affaire par le gouvernement.

La commission dispose de six mois pour entendre tous les protagonistes de l'affaire et rédiger son rapport. Présidée par Charles de Courson (...

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