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  • philippe d 5 novembre 2011 à 12:26
    J'ai toujours trouvé Busnel complaisant et creux dans ses interviews. Ce conflit d'intérêt, auquel il n'y voit goutte, ne fait que confirmer ma vision du personnage.

  • Eric 5 novembre 2011 à 00:44
    Dans Lire de septembre 2006, M. Busnel posait dans une publicite pour le mobilier "encastrable" Miele. Au-dessous d’une photo où on le voit s’affairer en tablier autour de plaques chauffantes, on peut lire par exemple : "Lire peut témoigner de la qualité des encastrables Miele" ! Et, malgré l’émoi provoqué par cette mise en scène, Busnel déclarait dans la presse qu’il regrettait "de ne pas y avoir été à fond" en demandant "à tous nos chroniqueurs d’aller faire la cuisine avec nous" !

    Liberation
    Mardi 12 septembre 2006

    Une histoire
    Le mauvais goût de «Lire»
    Par Catherine MALLAVAL

    Un directeur de la rédaction qui, avec son adjoint,
    pose derrière des fourneaux aux côtés d'un chef
    cuisinier dans son propre journal, en l'occurrence
    dans le dernier numéro de Lire, c'est déjà un rien
    étrange. Mais quand on découvre que le duo fait la pub
    des encastrables de la marque Miele, ça sent la
    mauvaise cuisine. De fait, la double page,
    discrètement surtitrée «Communiqué», dans laquelle on
    peut voir un accrocheur «Lire peut témoigner de la
    qualité des encastrables», a soulevé l'ire et la
    consternation des journalistes de la maison
    Express-Expansion, dont fait partie le magazine. Dans
    un communiqué diffusé en interne, la Société des
    journalistes de l'Express a fermement déploré ce
    mélange des genres, évoquant une dérive déontologique
    inacceptable.

  • Romano C. 4 novembre 2011 à 14:59
    [quote=Busnel]Je choisis mes invités de France 5 sur deux critères : est-ce que j'ai aimé le livre? est-ce que tout le monde en parle?" [...]
    il faut exposer les auteurs dont tout le monde parle
    Ce Busnel a une conception particulière de son métier de critique littéraire...
    Si tous le monde se mettait à suivre ses principes, on ne parlerait plus que d'auteurs morts!

  • Daniel 4 novembre 2011 à 11:04
    Dans quelle situation Monsieur François Busnel considère-t-il qu'il pourrait y avoir conflit d'intérêts ? Quand il invite sa maman (ou sa tata) à la cantine ? Quand il se gare sur la place d'un collègue ? Quand il met deux sucres dans son café (ou son thé) ? Quand il refile un bouquin (service de presse) à sa nièce ? Je sais pas, moi. Mais lui, si, il doit...

  • jean-christophe grellety 2 novembre 2011 à 20:21
    J'ai adoré : ""On est dans une époque où de petits Saint-Just sont prompts à vous faire dégainer des certificats de vertu, je me méfie de la dictature de la transparence", justifie le journaliste. Dans une réthorique classique, il interroge : "Fallait-il pénaliser la femme que j'aime parce qu'elle est la femme que j'aime ?" Cela dit, il souligne qu'il a glissé "un petit message en fin d'émission". Réservé à ceux qui savent, puisqu'il a effectivement déclaré, en présentant les livres de ses quatre invités pour conclure l'émission : "Livre que j'ai particulièrement aimé... pas que le livre d'ailleurs."

    Vive Saint-Just !

  • ennelle 2 novembre 2011 à 17:09
    bravo pour le commentaire de Velcro! et puis, nous avons si peu d'émissions "de livres" des vraies, je veux dire.

  • jchampavere 1 novembre 2011 à 22:05
    Il semble que personne, dans ce fil, n'a posé la question en ces termes : François Busnel est-il à ce point irremplaçable ? Autrement dit, si le producteur de l'émission La grande librairie sur France 5 estime indispensable d'inviter/promouvoir tel(le) ou tel(le) écrivain(e) et que, par hasard, celui(-le)-ci est un(e) proche de l'animateur, pourquoi ne pas employer exceptionnellement les services d'un autre animateur, qui remplacerait le premier le temps d'une émission ? Le PAF ne manque pourtant pas de cireurs de pompes…

  • sterN 1 novembre 2011 à 21:26
    Cher Dan,
    Je regarde l'émission de Busnel régulièrement depuis deux ans environ mais pas au point d'avoir regardé celle avec de Vigan. Mon impression générale et qui, pour le coup, me semble assez objective, est que Busnel est souvent enthousiaste vis à vis des écrivains qu'il invite et parfois particulièrement enthousiaste (notamment envers Philip Roth que l'on retrouve souvent et avec lequel il entretient visiblement et explicitement une relation amicale). L'enthousiasme qu'il démontre envers l'oeuvre de de Vigan ne me semble pas plus extraordinaire qu'envers celle de Roth ou d'Ellroy.
    Je crois tout simplement que Busnel ne savait pas comment faire pour préserver sa vie privée tout en restant honnête et sincère envers une oeuvre qu'il a particulièrement aimée. De Vigan est une auteure en vogue, il est tout à fait normal voire attendu qu'il l'invite, il serait même presque étrange qu'il ne le fasse pas.Oui, il aurait peut-être fallu qu'il mentionne la nature de sa relation mais ça n'aurait rien changé, je le crois sincère. Très franchement, ce n'est pas bien grave, il faut voir les émissions de Busnel pour remettre en contexte.

  • yann astuce chébran 1 novembre 2011 à 18:35
    Favoritisme conjugal sur le service public ? Est-ce que cela changerait quelque chose si c'était dans le secteur privé de l'audiovisuel?

  • Yanne 1 novembre 2011 à 17:48
    Je trouve que Busnel ne doit pas éviter d'inviter sa chère et tendre, mais il doit juste dire qu'il est proche d'elle, et faire son émission.
    Après tout, si c'est un bon écrivain, pourquoi devrait-il s'empêcher de l'inviter ?

    C'est quand même mieux s'il n'y a pas soupçon de conflit d'intérêt.Les choses sont claires pour tout le monde.

  • Velcro 1 novembre 2011 à 16:59
    Ce qui me fait toujours rire, dans ce genre d'affaires, c'est l'insistance sur la qualité "officielle" de la liaison...
    C'est étonnant, non, pour des journalistes progressistes, ce primat accordé au mariage, suivi du PACS, puis du concubinage ? Ce respect absolu des institutions les plus enracinées, les plus "phallocrates", les plus moyen-âgeuses...
    Et jamais un mot sur les "coucheries", histoires anciennes, aventures connues de tous et la foultitude de façons qu'il y a d'"être ensemble"...

    Faut-il partager le même toit depuis plusieurs mois et avoir des enfants communs pour que le soupçon de conflit d'intérêt apparaisse ?

    Une faveur accordée à un simple "partenaire sexuel", est-ce seulement du copinage habituel ?

    Ou est-ce seulement une frontière tacite qui évite de remplir nos colonnes de saletés, qui révèleraient que :

    1/ On ne fait pas que se marier entre-soi, on couche beaucoup entre-soi, aussi.
    2/ On couche vraiment beaucoup entre-soi dans le "microcosme"
    3/ L'antique "promotion canapé" est toujours une loi du genre
    4/ La séduction sexuelle est un argument d'autant plus fort qu'on est un "intellectuel"


    Tartuffes, va !

    Hi hi hi !

  • Piano man 1 novembre 2011 à 16:39
    Cher Dan,

    Je vous trouve pertinent la plupart du temps mais là votre point de vue n'est pas objectif.

    François Busnel explique très bien sa position. Il est clair et je pense sans ambiguïté. On ne peut pas lui reprocher d'être amoureux d'une femme qui en même temps écrit bien. Je ne pense pas que François Busnel fasse du favoritisme. Peut-être est-il même mal à l'aise. Il fait son boulot et il le fait bien, en tout cas à France Inter car n'ayant pas la télévision je ne peux donner un avis sur ses passages à France 5.
    Ne voyons pas le mal partout. Il reste des gens honnêtes dans votre profession. Monsieur Busnel en fait partie au même titre que vous tous à Arretsurimage ou Mediapart par exemple. C'est ce que je pense. Je ne connais pas le travail de cette dame étant plus attiré par la littérature américaine ou anglaise: des gens comme Ellory, Jim Harrison, Gaines, J. Lee Burke, Mc Carthy etc.......... Mais voilà, votre article m'a donné envie d'acheter le livre de Delphine de Vigan. Peut-être cette dame me réconciliera-t-elle avec la littérature française? Votre article m'aura au moins apporté ça.

  • joelle lanteri 1 novembre 2011 à 15:52
    c'est une regrettable maladresse d'autant que nous voyons trop souvnt des auteurs déjà médiatisé quan dubois sera -til invité par exemple pour le cas sneideir

  • yzondi 1 novembre 2011 à 14:53
    Lu le livre....très bien écrit mais là je m'attaque au sujet du livre, ce n'est pas une solution - même si on est une bonne plume - de s'épancher sur l'épaule du lecteur pour faire sa thérapie !

  • ennelle 1 novembre 2011 à 12:16
    Tout à fait d'accord avec Busnel, puisque le livre est bon, il a raison. Ce qu'elles sont barbantes ces perpétuelles recherches de culpabilité!

  • JREM 1 novembre 2011 à 11:47
    Pour une fois qu'un bon livre se vend bien, pourquoi chercher la petite bête.
    J'ai adoré le livre que j'ai acheté le jour de sa mise en vente avant de lire la moindre
    critique.
    Si je l'avais acheté plus tard, convaincu par l'émission de Busnel, je l'en remercierai
    autant que l'auteur pour l'expérience de cette lecture enrichissante.
    Ce type de "conflit d'intérêts" n'est gênant que si l'auteur est médiocre et en a besoin
    pour vendre. Ce n'est pas le cas ici...
    Faites plutôt une analyse poussée des conflits d'intérêt qui gouvernent les prix littéraires,
    cela a atteint le niveau de la caricature cette année. Tous les bons livres, sauf un, ont disparu
    au fur et à mesure des sélections successives.

  • Chloé Saffy 1 novembre 2011 à 11:29
    Ah Busnel, le roi de la brosse à reluire. La comparaison avec Pivot m'a toujours parue franchement déplacée quand on prend un peu le temps de regarder qq numéros d'Apostrophes sur le site de l'INA... Il n'hésitait jamais à envoyer un petit tacle à ses invités s'il le jugeait nécessaire, recevoir des auteurs n'était pas forcément pour lui synonyme de promo aveugle. Quand je vois que Busnel est capable de recevoir Giesbert et trouver Un très grand amour fabuleux ou dire toujours autant de bien de Djian alors que ses bouquins n'ont jamais été aussi mauvais que depuis qu'il est Gallimard, bon y a de quoi se poser des questions...

    Je pleure l'époque où l'écrivai était une vraie rockstar, j'envie aux auteurs américains la façon dont ils sont reçus dans les talk-shows. A ce sujet, idée article pour @si, si vous faisiez un comparatif sur la façon dont on parler de littérature à la télé chez les anglo-saxons ou même chez nos frontaliers hispaniques ou italiens qui aprait-il sont très demandeurs de littérature française contemporaine?

  • artnaif 1 novembre 2011 à 11:24
    Tout à fait normal qu' il invite une excellente écrivaine , méme si elle est sa compagne .

  • Joan38 1 novembre 2011 à 11:04
    Je pense aussi qu'il aurait dû informer le public au début de l'émission, mais l'animateur ne peut pas inviter uniquement des auteurs qu'il n'a jamais rencontré ou des auteurs qui ont du mal à vendre.

    A part ça, le vouvoiement pendant l'entrevue et le traitement égalitaire (autant que possible) des invités est indispensable. Les professionnels des medias se pensent toujours prescripteurs alors que ce n'est qu'une partie de leur travail : ce sont des médiateurs entre le public et l'invité.

  • jede 1 novembre 2011 à 10:14
    J'écoute de temps en temps Busnuel sur France Inter à 17h. D'abord, c'est une voix remarquable, " reposante" qui incite à écouter. Selon l'invité, j'écoute de temps en temps son "Grand Entretien". C'est une émission de qualité.

    A partir d'aujourd'hui, tout change. Evidemment, son niveau de crédibilité et de sincérité en prend un coup. A l'avenir, je prendrai ses opinions
    avec un zeste de doute: est-il en train de me présenter un ami, un membre de sa famille,etc.

    Dommage, il n'avait qu'à le dire...UN peu comme dans les nouvelles règlementations sur l'industrie du médicament: les chercheurs ont l'obligation légale de déclarer leurs rémunérations des laboratoires.

    Petite question précise à Dan, qui n'est pas obligé de répondre aujourd'hui...Je suis pour l'émancipation des masses laborieuses, surtout les jours fériés.
    Pourquoi écrire " femme écrivain": pourquoi pas "écrivaine" ?


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