Botul : "servilité" de la presse (journalistes Obs)
La rédaction - - 0 commentairesDans un communiqué interne, la Société des rédacteurs du Nouvel Observateur se félicite que l'hebdomadaire ait révélé la bourde de Bernard-Henri Lévy dans son dernier livre. Une réponse à Jean Daniel, fondateur du magazine qui, dans un éditorial, prenait plutôt la défense du philosophe ?
"Devant la servilité dont une grande partie de a presse française a fait preuve vis-à-vis de Bernard-Henri Lévy pris en flagrant délit d'amateurisme philosophique, la Société des rédacteurs du Nouvel Observateur se félicite de la tenue morale et professionnelle du journal.A l'origine d'une révélation reprise par la presse internationale, le Nouvel Observateur a démontré son indépendance", explique la Société des rédacteurs du Nouvel Observateur dans un communiqué qu'@si s'est procuré.
Le 9 février dernier, la journaliste de l'hebdo Aude Lancelin révélait la citation par BHL dans son livre De la guerre en philosophie du pseudo philosophe Jean-Baptiste Botul, pure invention d'un journaliste du Canard Enchaîné.
Le lendemain pourtant, le fondateur du journal Jean Daniel prenait la défense de BHL sur son blog. "J'ai depuis longtemps un faible pour ce glorieux cadet qui se rêve à la fois l'héritier de Malraux, de Levinas et de Brummell, et assume avec une élégance provocatrice son dandysme philosophique", écrivait-il. Jean Daniel défend BHL "La truculente information sur la façon dont il s'est laissé abuser par un canular très "normalien" devait être publiée. J'ajoute que les journalistes des pages culturelles du Nouvel Observateur ont toujours exercé librement leur droit de critique des ouvrages dont ils rendent compte comme l'a fait cette semaine Aude Lancelin. Mais si l'on peut faire le procès de l'œuvre de Bernard-Henri Lévy, je ne crois pas, pour ma part, et Aude non plus, d'ailleurs, qu'il soit honnête de le fonder sur cette mystification", expliquait-il encore. |