Botul : Demorand se lâche, BHL "ne rit plus"
Dan Israel - - 0 commentaires Voir la vidéoL'interview a pu tirer l'auditeur du tranquille train-train des matinales radio.
Ce matin, Bernard-Henri Lévy était l'invité de France Inter. Mais ce qui avait été prévu au départ comme l'une des innombrables étapes du marathon médiatique du penseur-star présentant ses deux nouveaux livres a été quelque peu transformé par les conséquences de sa désormais fameuse bourde sur Jean-Baptiste Botul.
Pendant toute l'interview, Nicolas Demorand s'est en effet autorisé un ton inhabituel, mélange d'ironie et d'agressivité, servi sur ton gaillard. L'occasion, peut-être, pour le journaliste, de dire tout haut ce qui sous-tend depuis des années les relations entre BHL et les médias, partagés entre l'agacement et la fascination. Face à lui, un BHL qui répond du tac au tac, sur un ton tout aussi (faussement) léger, qui tranche avec le discours lisse de ses habituelles apparitions.
L'échange démarre avec un sonore "Bonjour, Bernard-Henri Botul", ce à quoi BHL rétorque avec une allusion à l'erreur de Christine Lagarde, qui au même micro la veille, s'est trompé de prénom pour Demorand. L'intervieweur assène ensuite au philosophe qu'il est "ridicule", que "le monde entier est mort de rire", puis l'interroge sur sa relation aux journalistes, sous-entendant forrtement qu'il se masturbe devant sa gloire médiatique... Réponse de BHL aux moqueurs ? "Je les emmerde !" |
Au cours de cet échange musclé, il explique tout de même que sa posture a évolué face au canular. Au départ, il était "mort de rire", mais désormais, cela ne le fait "plus rire du tout".
Si vous souhaitez replonger dans les épisodes de ce joyeux festival BHL, plongez donc dans notre dossier sur la critique littéraire.