Boillon, l'ambassadeur qui fait scandale (Aujourd'hui en France)
Gilles Klein - - 0 commentairesAujourd'hui en France évoque la manifestation de Tunis demandant le départ du nouvel ambassadeur de France, Boris Boillon, après ses réactions maladroites aux questions de journalistes tunisiens. Boillon a présenté ses excuses à la télévision hier soir, et sur Internet, où il est aussi violemment critiqué par des internautes tunisiens.
Ancien ambassadeur de France en Tunisie (2002-2005), Yves Aubin de la Messuzière répond aux questions du journal: "A titre personnel, j’avais trouvé que la nomination d’un jeune diplomate arabisant proche du chef de l’Etat dans un pays où la jeunesse a joué un tel rôle était un bon choix. Or les maladresses se sont enchaînées. Les choses ont mal commencé dès le départ : contrairement aux règles universelles de courtoisie en vigueur dans la diplomatie, sa nomination a été annoncée avant même que le pays d’accueil ne donne son agrément. Ce faux pas de l’Elysée a heurté les Tunisiens. C’est dans ce contexte qu’intervient cette affaire. Alors qu’un nouvel ambassadeur en poste doit d’abord être à l’écoute, Boris Boillon s’est precipité pour communiquer sitôt arrivé. Qui plus est, alors qu’il a effectivement fait passer des messages de soutien à la transition, son expression agressive est maladroite. C’est très embarassant, car c’est la jeunesse tunisienne dont il devait être proche qui réclame aujourd’hui son départ." |
"C’est l’histoire d’un jeune surdoué qui a toujours grillé les étapes et incarne aujourd’hui un ambassadeur qui décoiffe et fait scandale, posant même torse nu sur le site Copains d’avant. (...) Boris Boillon, 41 ans, a été choisi en urgence par Sarkozy pour donner « un coup de jeune » à la diplomatie française. Nommer un arabisant ayant passé une grande partie de son enfance en Algérie avant de devenir premier secrétaire à l’ambassade de France à Alger en 2001, l’idée était séduisante… " Le profil de Boillon sur le site Copains d'Avant |
L'occasion de lire notre observatoire Des Tunisiens exigent le rappel de l'ambassadeur de France, arrogant avec la presse