Aux "Échos", une grève quasi unanime contre l'ingérence d'Arnault

Loris Guémart - - Financement des medias - 24 commentaires

218 journalistes votent la grève

La rédaction des "Échos" a massivement voté pour la grève ce 1er juin. Avec une demande simple de sa Société des journalistes (SDJ) : que les journalistes pigistes, parfois très occasionnels, n'aient pas de droit de vote dans le cadre de la confirmation du directeur de la rédaction qui remplacera Nicolas Barré, débarqué par Bernard Arnault pour manque de complaisance envers LVMH. On vous explique ce qui se joue à travers cette grève.

L'édition papier des Échos ne paraîtra pas demain, et le site web ne sera pas alimenté jusqu'à ce vendredi 2 juin à 17 h. Ce 1er juin, 218 des 222 journalistes de la rédaction du quotidien économique ont en effet voté 24 h de grève, a révélé le Figaro – la clôture du vote était à 16 h 30, il a compté trois votes contre et une abstention. Une grève déjà historique, la précédente remontant au rachat par Bernard Arnault en 2007, et celle d'avant au début du siècle dernier, a-t-il été fait remarquer dans la rédaction ce matin, lors de l'assemblée générale ayant mené au vote, raconte (sous condition d'anonymat) un journaliste du quotidien à Arrêt sur images. "La grève n'est pas du tout un outil habituel pour cette rédaction, plutôt docile, ...

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