Autriche : Armin Wolf, le journaliste dont l'extrême-droite veut la peau

Juliette Gramaglia - - 4 commentaires

Ca tangue chez l'ORF. L'audiovisuel public autrichien subit les critiques du parti d'extrême droite FPÖ, au pouvoir en coalition avec le parti conservateur du chancelier Sebastian Kurz, l'ÖVP. Des critiques qui ne sont pas nouvelles, mais inquiètent d'autant plus maintenant que le FPÖ est au pouvoir. Et qu'une réforme de l'ORF est prévue.

Vent de tempête sur l'audiovisuel public autrichien. Depuis la formation du gouvernement de coalition entre le parti de droite ÖVP et celui d'extrême droite FPÖ , les relations entre ce dernier et l'ORF (Österreichischer Rundfunk), déjà tendues, n'ont fait que se dégrader. Alors que le FPÖ, comme d'autres partis d'extrême droite en Europe, n’a eu de cesse depuis des années de dénoncer ce qu’il considère comme une partialité du service public, l'ONG Reporters sans Frontières en Autriche a multiplié ces derniers mois les dénonciations des pressions du pouvoir auprès des journalistes. 

Dernière escarmouche en date : Norbert Steger, membre du conseil de surveillance de l'ORF, où il représente avec d'autres le FPÖ, s'en est pris au travail d...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s