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Deeplo
Daniel Schneidermann!
Gérard Miller a fait votre boulot. Quand vous qualifiez via tweeter de "belle enquête" le tract glauque de Ariane Chemin, lui prend le recul nécessaire, utilise son cerveau, et livre une belle analyse de la faillite du journalisme que vous incarnez. Car cette dame fait comme vous: du procès d'intention, de l'accusation sans preuves, du bourrage de crane idéologique.
Respectez Miller, Chikirou et ceux qui ne pensent pas comme vous davantage, arrêtez d'insulter la terre entière, et profitez de votre temps pour vous instruire:
EDITO : UN TROUBLANT EXERCICE DE STYLE
A propos d’un article d’Ariane Chemin sur le Média
(Le Monde, 3 mars 2018)
Ariane Chemin est une journaliste que je connais bien. Nous ne sommes pas des amis, mais on discute de temps en temps, il nous est arrivé de déjeuner ensemble et quand l’un appelle l’autre sur son portable, l’autre répond aussitôt. Récemment encore, nous avons parlé de son métier, et comme la plupart de ses confrères qui ont le sentiment de faire honnêtement leur travail, Ariane trouvait fort injuste que les journalistes soient tellement décriés par nos concitoyens. Or il se trouve que le 1er mars dernier, dans le cadre de l’enquête qu’elle menait pour le Monde sur le Média dont je suis l’un des co-fondateurs, elle m’a téléphoné, me demandant de répondre à un certain nombre de ses questions, ce que j’ai fait longuement, sans en écarter aucune. Deux jours plus tard, je lisais son enquête qui me laissait — comment dire ? — perplexe.
Ne voulant pas que cette perplexité m’encombre, je vais en rendre compte ici, souhaitant que cela serve éventuellement à expliquer ce qu’il n’est pas toujours illégitime de reprocher aux journalistes : la dissimulation de leurs présupposés et de leurs partis pris sous le masque trompeur d’une objectivité proclamée.
Beaucoup d’entre nous ont déjà éprouvé ce sentiment étrange quand un article concerne des faits que l’on connaît personnellement. Très souvent, on y trouve un certain nombre d’imprécisions, de confusions, d’erreurs, et on se prend à penser que s’il en est de même pour tous les articles qui traitent de sujets qu’on ne connaît pas ou mal, ce ne serait guère rassurant. C’est assurément exagéré, mais en tout cas, dans l’article d’Ariane Chemin, je dois bien avouer n’avoir rien retrouvé de ce que j’ai vécu au Média et rien non plus de ce que je me suis efforcé de lui raconter pendant plus d’une heure. Pour ne pas infliger au lecteur la liste de tout ce qui cloche à mes yeux dans cet article et ne pas donner l’impression fâcheuse d’être un mauvais coucheur, voire un censeur, je me contenterai de prendre le début, les premières phrases, celles qui donnent le ton, créent l’ambiance et préparent psychologiquement le lecteur à adopter le point de vue spécieux de l’auteur. Car l’article d’Ariane Chemin est un modèle de ce qu’on pourrait appeler, en hommage à Raymond Queneau, un troublant exercice de style.
Ariane Chemin commence par quelques mots aussi précis qu’un constat d’huissier : « Montreuil, métro Robespierre, lundi 19 février, 9 heures du matin. » Jusque là, rien à dire. Encore que souligner dans un article la station de métro la plus proche de l’endroit dont on parle doit avoir une utilité. Pour ma part, si j’écrivais un article sur BFM, je ne commencerai pas par ces mots : « Paris, métro Porte de Versailles, lundi 19 février, 9 heures du matin. » Evidemment, l’avantage avec la station Robespierre, c’est qu’on peut imaginer par exemple la guillotine et ça tombe bien. Car de quoi s’agit-il tout de suite après ? De décrire justement une scène inquiétante, une scène de procès comme les robespierristes, assoiffés de vengeance et de sang, sont supposés en avoir eu le goût à leur époque.
Deuxième phrase : « La journaliste Aude Rossigneux a été convoquée la veille par un mail lapidaire. » Dès la deuxième phrase, pas d’hésitation, on comprend bien pourquoi le Média s’est installé à un jet de pierre de la station Robespierre : les mails qu’il envoie ne sont pas concis — ce qui est quand même le cas de bien des messages, textos et autres, que nous nous échangeons —, non, ils sont lapidaires, ce qui est déjà menaçant. Limite angoissant. On imagine le mail lapidaire en question : « Aude, descends à la station Robespierre, emprunte la rue Lénine, puis l’avenue Fidel Castro, et arrive jusqu’à nous. »
La troisième phrase vaut son pesant de cacahuètes : « Dans la cuisine du Média, au sous-sol des nouveaux locaux de la télé proche des « insoumis », le dos au réfrigérateur, elle cherche à comprendre l’objet de cette réunion un brin solennelle. » Ça, je ne l’aurais pas inventé : « le dos au réfrigérateur ». Aude s’est assise où elle a voulu, on est dans une cuisine, il y a un frigo, et la voilà… le dos au mur, pardon, « le dos au réfrigérateur ». Si elle voulait s’enfuir par là, impossible — elle est prisonnière ! Et comme un lapin pris dans les phares d’une voiture, « elle cherche à comprendre l’objet de cette réunion. » Bon, la rédaction du Média était en ébullition depuis des semaines, Aude était au centre de très vives tensions — il est difficile de croire qu’elle tombait ce jour-là des nues, mais peu importe. Pour paraphraser Hitchcock, « demander à un journaliste qui veut raconter une histoire à sa façon de tenir compte de la vraisemblance est aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter la réalité avec exactitude. » Poursuivons donc notre lecture.
« De l’autre côté de la table en bois clair, trois hommes lui font face : le psychanalyste Gérard Miller, le réalisateur Henri Poulain, accompagné de son directeur de production et associé, Hervé Jacquet. » On n’est qu’à la quatrième phrase de l’article et j’espère que chacun apprécie le talent de l’auteur : l’angoisse est à son paroxysme, Ariane tient la scène. Aude est seule, alors que le nommé Henri est venu « accompagné » dont ne sait quelle âme damnée. Aude est seule, « le dos au réfrigérateur », alors que « trois hommes lui font face ». Aude est seule et, pétrifiée, « elle cherche à comprendre » ce qui se passe. Le grand Alfred, que je viens d’évoquer, appelait ça l’anticipation. Au cinéma, expliquait-il, un coup de fusil ne fait pas peur. Ce qui fiche la trouille au spectateur, c’est le fait de l’attendre. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le lire, Ariane Chemin, en toute objectivité bien sûr, a fait le job : on sait de quel côté de la « table en bois clair » est le côté obscur de la force, on tremble, on s’attend au pire — il viendra.
Cinquième et sixième phrases : « A quelques tasses de café, enfin, la réalisatrice Anaïs Feuillette, compagne de M. Miller, et tout au bout, Sophia Chikirou. « Comment dire tout ça ? » commence la directrice générale de la chaîne, avant de passer la parole au psychanalyste. » Là, plus de doute, on vit la scène comme si on y était et on entrevoir l’incroyable dispositif mis en place, digne des procès en sorcellerie : face à l’innocence persécutée, Savonarole et ses deux assesseurs, et loin sur le côté (à gauche ou à droite, on ne nous le précise pas) deux femmes, dissimulées derrière des « tasses de café », deux femmes dont l’une, « tout au bout » (curieuse indication : derrière elle, il y a quoi ? la porte de l’enfer ?), dont l’une, « tout au bout » ouvre le bal en prononçant une sentence elliptique, quasiment codée : « Comment dire tout ça ? », avant de replonger dans l’ombre et de céder la parole à l’un des trois hommes.
Arrive la septième et dernière phrase de cette introduction si peu orientée : « L’ancien « mao » parle « d’embarras», de « mauvaise ambiance », de « quelque chose qui s’est mal emmanché », avant de lâcher : « Aude, on a en tête de te parler de la possibilité que tu quittes la rédaction ». Ah, c’était donc ça : on cherchait du côté de Florence (Savonarole), on était prêt à regarder vers Moscou (Vychinski), il fallait penser à Pékin (Mao). Un des trois hommes était un « ancien mao », reconverti donc dans les médias — tout un programme ! Bon, même dans la description peu flatteuse qui est faite de lui, le procureur rouge semble plutôt embêté et laisse même entendre qu’il s’agit pour Aude de quitter la rédaction, pas le Média, mais foin des nuances — Ariane Chemin peut être satisfaite, elle a produit son effet : en sept phrases, pas une de plus, son exercice de style atteint son but. Elle a décrit un « procès » (c’est le signifiant qu’elle n’hésitera pas à utiliser quelques lignes plus tard) et tout le reste de son article peut être à l’avenant. Partiel et partial, ne laissant entendre qu’un seul son de cloche et faisant le procès du Média tout en lui reprochant d’avoir fait celui d’Aude.
Allez, je tire ici le rideau. Mais j’ajouterai encore une chose : cette scène mensongère et blessante par laquelle la journaliste-romancière a ouvert son papier, j’y étais — on l’aura deviné, pas elle. Comme Fabrice à Waterloo je n’y ai peut-être pas tout vu, mais je peux en tout cas affirmer que la description d’Ariane Chemin est absolument fausse. Comme elle n’a jamais parlé ni avec Anaïs, Henri, Hervé et Sophia (ont-ils eu tort de se méfier d’elle ?), et que je sais ne lui avoir rien dit qui puisse corroborer ses propos, ou elle a inventé ce qu’elle a décrit, ou elle a repris à son compte, sans recul, sans contre-champ, la description que lui en a faite la sixième personne présente, Aude Rossigneux. C’était tout à fait son droit, bien évidemment, et je ne saurais le lui reprocher.
Mais alors, une question : est-ce qu’il n’aurait pas été préférable qu’elle prévienne ses lecteurs de son incroyable parti-pris ? Oh, pas grand chose, juste quelques mots, en petits caractères : « Attention, je vous ai décrit une scène à laquelle je n’ai jamais assisté, mais en faisant comme si j’y étais, et ce pour les besoins de ma démonstration. Je tiens à préciser que cinq sur six des participants présents l’ont vécue tout à fait autrement, mais je m’en fous, car je suis convaincue que j’ai raison et qu’eux ont tort. D’ailleurs, tout mon article est du même acabit. J’enquête, mais au final je juge autrui à mon aune, je n’entends que je veux écouter et je n’écoute que ce qui me convient. Subjectif mon article? Je l’assume. Honnête ? Je vous laisse juge.»
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evemarie
a écouter Aude LAncelin qui rend a un entretiens de manier adulte, elle au moins refuse de répondre aux questions infantilisante, ce qu'aucun mâle ne fair jamais . elle assume . bravo Aude https://youtu.be/iBqDp_pSTxc
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Deeplo
À en juger par le précédent post et quelques autres, ce média ASI est un RV d’acariâtres anti Mélenchonistes. Le fait que ni le fond de l’article ni son titre n’aient été modifiés marque bien le territoire. Misère de la sociale démocratie et de la bien pensance. Ravage du néolibéralisme.
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Tristan Le Gall
J'arrive un peu après la bataille mais j'ai juste un petit message aux divers "insoumis" de ce forum qui n'en n'est pas un. Message qui ne va sans doute pas leur plaire, mais bon,
1) oui, le Média EST "le média des insoumis": ses dirigeants sont des proches de JLM et les journalistes qui ont un problème avec ces dirigeants se font virer. Quand ASI parle du Figaro comme "le journal de Serge Dassault", vous êtes bien d'accord avec cette appellation. Alors, qu'est-ce qui vous choque quand ASI appelle un chat "un chat" ? Après tout, l'Humanité est le journal du PCF, Lutte ouvrière (le journal) a même fini par devenir le nom d'usage du parti politique (l'union communiste) dont c'est le journal. Il n'y a aucun mal à ce que la France Insoumise ait son propre média. Et si vous croyez que c'est un média "indépendant" ou qu'il appartient aux "socios", il serait temps d'ouvrir les yeux et de regarder qui sont les dirigeants, comment ils ont été nommés, et surtout de regarder leurs pratiques.
2) En parlant des pratiques, le cas d'Aude Rossigneux mérite qu'on s'y attarde: cete journaliste n'était peut-être pas très bonne présentatrice, il n'empêche qu'elle s'est investie à font pendant des mois pour faire le lancement du Média (sans être payée, si j'ai bien compris), qu'elle était présentée comme la "rédactrice en chef", et qu'en guise de remerciement, les dirigeants la mettent au placard (pardon, lui proposent de faire une émission sur la mode et le vin), puis la virent sans préavis. Comme quoi, les pires pratiques capitalistes ont du bon quand on est le patron. Et vous, les insoumis, vous approuvez qu'au Média, les dirigeants emploient les mêmes méthodes que Bolloré & co. Vous devriez être les premiers à protester contre ces pratiques, plutôt que d'approuver cette hypocrisie qui consiste à appliquer les méthodes qu'un parti réellement de gauche se doit de combattre.
3) En parlant d'hypocrisie, vous avez lu la défense de Wauquiez par JLM ? Plutôt que de taper sur Wauquiez, ou de souligner le mépris de classe des dirigeants LR qui a pourtant été exposée au grand jour, JLM reprend la propagande de ce dernier et préfère taper sur les média qui ont permis de mettre à nu la fausseté du discours médiatique du "bullshitter" Wauquiez. A croire que JLM approuve le fait que Wauquiez tient un double discours, et se premet de diffamer tant ses adversaires que ses alliés politiques devant des élèves (au lieu de faire cours comme il était payé pour le faire) ....
4) Enfin, vous devriez sérieusement vous intéresser aux comptes de campagne de LFI, et le possible détournement de fond en ce qui concerne Sophia Chikirou. Vous devriez les premiers à exiger d'avoir des dirigeants honnêtes qui défendent vos idées, plutôt que de laisser la corruption pourrir LFI comme elle a pourri l'UMP/LR et bien d'autres partis. Au lieu de ça, vous vous insurgez qu'ASI fassent mention de cette affaire.
Si vous aimez vraiment LFI et les idées politiques que ce parti dit défendre, alors ne vous comportez pas en moutons qui défendent les pratiques peu scrupuleuses de tel ou tel dirigeant. Défendez vos idées, pas les hommes en proie à la corruption qui prétendent défendre ces idées mais qui profitent surtout de leur situation pour s'enrichir personnellement ou se comporter en petits chefs tyranniques.
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Deeplo
48 heures après la publication de cet article toujours le même titre et la même diffamation: « Sophia Chikirou, est mise en cause par une enquête de la Commission de contrôle des comptes de campagne ». Pourquoi tant de haine?
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elgarfo-113724 elgarfo
Hum... j'ai un problème assez sérieux avec le titrage de cet article, et dans l'ensemble, de tous les articles qui parlent du Média comme d'un jouet des insoumis.
Il se trouve que je suis les deux, moi : socio (actionnaire) du Média, et insoumis. Et globalement bien informé sur ce qui se passe dans l'un et dans l'autre (et en désaccord avec des choix de fonctionnement des uns et des autres, mais passons).
Je n'ai pas connaissance qu'on ait apporté où que ce soit la preuve ou le faisceau d'indice attestant que cet organe de presse, se revendiquant explicitement de gauche et portant une parole contestant le discours mainstream, soit effectivement instrumentalisé par un quelconque mouvement politique.Notez qu'ils ont dit du bien du Venezuela et des chavistes : pourquoi ne pas dire que LeMédia est le média du PCF ? Ou des bolivariens ?
Similitude n'est pas égalité, proximité n'est pas équivalence : qui se prétend arbitre des nuances a plutôt intérêt à savoir les reconnaître.Car s'il est évident qu'une part importante des militants de la France Insoumise suit régulièrement les programmes du Media, et qu'une part importante des socios est probablement à trouver chez ces mêmes militants, il conviendrait de faire preuve d'un peu de prudence dans l'apposition des étiquettes, et particulièrement ici.
Pourquoi LeMedia existe ? Comme l'a justement analysé Daniel Schneidermann, il ambitionne d'être une alternative d'aspect similaire mais de contenu différencié aux JT mainstream et aux émissions grand public télédiffusées qui penchent de façon si ostensible vers la flagornerie présidentielle, la critique orientée, la quête du buzz à tout prix.
On peut dire bien des choses de la méthode, des procédés, des fondateurs, des participants. Mais peut-on affirmer que le Média appartient à la France Insoumise ? Qu'il répète son discours ? Qu'il est une antenne propriétaire d'un groupe politique défini ?Car enfin, les gens qui se posent des questions sur le rôle des médias, leur sincérité, leur intégrité, seraient-ils devenus si totalement complotistes qu'ils soient incapable d'envisager qu'une idée souhaitée non seulement par Mélenchon mais aussi par un bon paquet de journalistes non encartés et peu amateurs de caporalisme, puisse se réaliser sans que "l'oeil de Moscou" dénoncé avec tant d'implacable justesse par l'irremplaçable investigateur Laurent Ruquier (vite, un Pulitzer !), n'en soit obligatoirement l'unique force motrice et directrice ?
Existe-t-il encore des gens aptes à saisir la complexité du moment ? Aptes à comprendre que des idées dont l'heure est venue peuvent être souhaitées par les uns et portées par les autres, sans qu'il n'existe nécessairement une dépendance ou une collusion factuelle entre les uns et les autres ?
Sachant que Sophia Chikirou a aussi travaillé pour Bernie Sanders, est-ce que LeMédia ne serait pas aussi celui de la gauche américaine, à ce jeu-là ?
Enfin, pour la petite histoire, quand LeMédia a lancé sa campagne de crowdfunding, j'étais sur le point, avec quelques amis, d'en lancer une à mon tour pour créer une télé collaborative. Je suis insoumis. Est-ce que ça aurait été la télé de Mélenchon ? J'ose espérer que non. On peut reconnaître la valeur et les idées de personnes et de personnalités sans pour autant calquer son discours sur les leurs.
En un mot comme en cent : soit les éléments de preuve attestant que le Média est le média des seuls insoumis doivent être présentés, soit il faut faire le constat que même ASI a été contaminé par ce foutu buzz dont vous dénoncez régulièrement l'effet délétère sur toute la profession journalistique. Une cure d'antibuzzique s'impose. -
Cultive ton jardin
Bon, je renonce à chercher dans les commentaires celui qui m'a été signalé par e-mail.... Déjà que ce signalement ne me convient pas, il faut que je cherche, aiguille dans une botte de foin, le commentaire concerné...
Autrefois, il me suffisait de faire défiler à toute vitesse le flots des commentaires pour identifier d'un coup d'oeil les "nouveaux", qu'ils me concernent personnellement ou pas, et ça me convenant très bien. Maintenant, il faut tout détricoter, et en plus si on a le malheur d'avoir commencé par le haut on ne comprend rien aux commentaires qui se réfèrent à un autre qu'on n'a pas encore lu. Ou alors, ils faut penser à commencer en bas de page, relire plein de trucs qu'on a déjà lus, démasquer les réponses sans pouvoir deviner si on les connaît déjà ou pas. Et puis, si on suit un fil un peu long, on s'éloigne de commentaire originel et on ne sait plus où reprendre le fil en remontant.
Bref, je me répète, mais le forum était très important pour moi, et ça fait plusieurs fois que, excédée, je ferme la page sans tout lire.
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Al1
Ah, j'avais cru que le tweet d'atlantico n'était qu'un tweet, mais non, c'est carrément un article de presse !
À chaque fois on croit avoir atteint des sommets, à chaque fois on trouve des cimes plus hautes !
http://www.atlantico.fr/decryptage/purge-media-quand-management-gauche-lorgne-cote-camarade-staline-3317357.html
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Youri Llygotme
Après une journaliste d'investigation, Daphne Caruana Galizia à Malte, c'est un journaliste d'investigation slovaque, Jan Kuciak, qui vient d'etre assassiné.
C'est dire si le journalistes d'investigation de France Info et France Inter, qui n'hésitent pas à se mettre personnellement danger en enquêtant sur des sujets aussi brûlants, serrent les fesses!
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Youri Llygotme
1) article très moyen. Ce n'est pas possible de se distancier un peu de l'expression "média des Insoumis"?
2) A mon avis Aude Rossigneux, qui est surement très sympathique dans la vie de tous les jours" était une bien mauvaise présentatrice du journal, débit à la fois très rapide, haché et peu assuré, bafouillages, cafouillages etc.
De plus, il me semble, un tout petit cheveu sur la langue.
Elle me mettait si mal à l'aise que je ne regardais plus Le Média à cause d'elle.
3) Bonne nouvelle: France Info se met à l'investigation. Et ils commencent avec un sujet qui fait trembler les bases de notre société. Moi je dis bravo!
Bravo aussi à France Inter et sa "Cellule d'Investigation" (Rires dans la salle) qui a également repris ce sujet tout a fait brûlant dans les pages d'un Immonde d'il y a huit jours. Pas des journalistes, des larves au service du Pouvoir.
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Jenny
L'histoire des comptes de campagne qui tournait depuis une semaine, a été matraquée dans tous les médias dominants, juste le jour de la sortie du film l'Insoumis.
Ils ont tous peur à ce point de Jean-Luc Mélenchon ? Pourquoi ? Cela serait un bon sujet pour une émission, tiens ! -
steffromuk
Chere Capucine Truong,
J'ai une question pour vous et par conséquent pour votre patron Daniel Schneidermann.Comptez-vous associer les mots "LE MÉDIA" et "INSOUMIS" à chaque fois que vous parlez de la nouvelle chaîne d'information indépendante?
Car si tel est le cas, Pourriez vous en faire de même quand vous parlez de France TV, TF1, M6 mais avec "EN MARCHE" ou "MACRONISTE", et BFM avec "FRONTISTE"?
Vous voyez ou je veux en venir?
Votre entêtement à associer Le Média avec le mouvement Insoumis me fait penser à ces gens qui font exprès d'écorcher votre nom de famille malgré les multiples fois où vous les avez repris, juste dans le bus de vous irriter. C'est petit et mesquin.
Je suis abonné de la 1ere heure à Arrêt sur Image. Je manque rarement une de vos émissions et j'apprécie votre ligne éditoriale. Mais cette attitude Passive agressive envers Le Média ne colle pas aux principes d'objectivité et de professionnalisme que vous prônez depuis vos débuts.
Si vous avez un problème avec Le Media, exprimez-le clairement et honnêtement. Et épargnez-nous ces petites piques permanentes qui ne vous grandissent pas.
Bien à vous
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grrrz
et sinon si c'était pour inviter le fan-club à Soral c'était pas la peine de lancer un média, y avait déja "boulevard voltaire" ou "le cercle de volontaires" (en plus Aude Lancelin, à qui on peut se fier de nos jours):
https://twitter.com/Antonyn6/status/968207986052206597
avec le camarade Mélenchon qui pète un cable sur "le parti médiatique" parce qu'il est un peu embété pour ses comptes de campagne, le porte-parole à moité facho qui fait des itv dans "causeur" sur "l'axe FN-FI" (dans "familles chrétiennes" aussi); ya vraiment rien qui va dans cette histoire.
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folavril-170143 folavril
À Alt1 : tiens, Fatima Benomar était même sur le plateau d'ASI il n'y a pas si longtemps que ça (heureusement que la vidéo est sur Youtube, parce que je n'ose pas tenter la recherche) : https://www.youtube.com/watch?v=3kjaBM2igA8
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AF30
" ...du média des insoumis " : ce genre de raccourci délibéré participe du même état d'esprit que les mises à la une des comptes de campagne de JLM. Il ne s'agit pas ici d'interdire la critique de Le Média ou de JLM mais pourrait-on s'extraire des simplifications qui relèvent de la logique du bout de ficelle. Nous en venons sur ce site à retrouver les mêmes travers qui m'ont fait abandonner, il y a bien longtemps, la lecture du Monde, de Libé ou de Charlie.
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pierrounet
Noël Mamère s'en va...
Vous pensez à quoi, comme titre, à @si?
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folavril-170143 folavril
Tiens, c'est marrant, je ne suis pas socia et j'ai reçu le mail "confidentiel" :-D
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jean-françois copé-décalé
à Al1 :
Y aurait-il moyen de nous communiquer la teneur du mail (malgré son intitulé) ?
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jeannot
Merci Capucine
Un asinaute fidèle, également socio de lemedia, qui avait tout compris sans qu'on lui explique, rien qu'en regardant les prestations très moyennes d'Aude Rossigneux, et la grande qualité des autres journalistes et interviewers.
La présentatrice, c'est la vitrine du journal, et elle ne donnait pas envie d'entrer dans la boutique.
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folavril-170143 folavril
Oui, Bellatrix, vous avez raison de répondre comme ça, c'est trop pénible de plier et déplier les commentaires. Sur la Syrie, on est bien d'accord (mais Le Media s'en ait pris plein la gueule sur twitter).
Sinon, contrairement à ce que raconte le mail "confidentiel" et déjà publié partout, l'unanimisme ne semble pas si unanime que cela au sein de l'équipe, Noël Mamère se barre : https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/noel-mamere-annonce-qu-il-quitte-le-media-en-raison-de-l-atmosphere-autour-du-depart-d-aude-rossigneux_2630152.html
Ça fait mal, ça me rappelle les fraudes au sein du bureau d'Attac il y a déjà bien longtemps...