Au tribunal, les deux camps de la guerre au "Canard enchaîné"

Pauline Bock - - Scandales à retardement - 19 commentaires

"On repart pour neuf mois de schizophrénie totale"

Le procès des anciens dirigeants du "Canard enchaîné", Michel Gaillard et Nicolas Brimo, pour "abus de biens sociaux" et "faux et usage de faux" et du couple Escaro, au cœur du soupçon d'emploi fictif dans l'affaire éponyme, devait s'ouvrir mardi 8 octobre. Il a été renvoyé à juillet 2025 au terme d'une audience à l'ambiance de guerre fratricide, illustrant la "schizophrénie" qui règne au journal.

Le mardi, traditionnellement, c'est jour de bouclage au Canard enchaîné. Mais ce mardi 8 octobre était un peu particulier pour la rédaction du "volatile" : une partie de ses journalistes étaient convoqué·es à la 11ème chambre en correctionnelle du tribunal de Paris. Les uns, pour s'être porté·es partie civile en soutien à la plainte contre X déposée par leur collègue Christophe Nobili en 2022, après avoir découvert d'étranges paiements faits à l'épouse du dessinateur André Escaro, considérée comme employée par la compta bien qu'inconnue de la rédaction. Les autres, les anciens directeurs du journal Michel Gaillard, 80 ans, et Nicolas Brimo, 73 ans, pour être jugés pour "abus de bien sociaux" et "faux et usage de faux", dans ce qui est deven...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s