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Robert·
"à la longueur de cette fin de conflit", d'après Rodier : "ça traîne, et on ne peut pas feuilletonner indéfiniment."
Ah oui, Alain Rodier , on l'avait déjà vu sur @si à propos de Gaza laisser faire son travail par les autres ("on fait confiance à Reuters").
Ici en plus ça l'emmerde.Vous pourriez trouver de meilleures références.
Merci tout de même pour cette mise en lumière de ce conflit post-colonial.
Cela nous incite à chercher à en savoir plus sur ses tenants
et aboutissants et sur la communauté Tamoule en France qui est sortie de son silence pour dénoncer les massacres de civils. -
JR
Bonjour
"La question des bombardements de zones occupées par les civils a connu un rebondissement début mai, lorsque des images satellites émanant de l'Unosat (un programme de l'ONU destiné à fournir des images satellitaires, notamment dans le cadre de missions humanitaires) ont fuité dans la presse."
A quand des images sattellitaires qui fuiteront pour éclairer le monde des humains, je pense qu'il est plus urgent de montrer et dénoncer toutes les barbaries et je rêve que des Hubble, Planck et Herschel tounent leur regard vers la terre ne serait-ce que pendant ces guerres.
Avec tout plein de Justine au décriptage -
stefz
Merci pour cette synthèse, très pertinente.
Je rejoins les interventions précédentes : au delà des faits, peu relatés, nous aurions aussi besoin de comprendre les enjeux politiques, les racines du conflit. Par exemple, s'agit-il d'un conflit "ethnique" de revendication d'autonomie/d'indépendance d'une minorité, ou bien plus classiquement "politique" voir avec des bases religieuses ? En gros, ce serait bien de savoir qui sont les Tamouls... en même temps, je pense que l'info est disponible en ligne, mais il faut faire l'effort de chercher, et avoir un minimum de bases pour recouper les infos, démêler l'info objective de la propagande, etc.
Pour compléter l'info : à Paris, la communauté tamoule est mobilisée. Des manifestations ont lieu régulièrement. Hier soir, 100 à 200 personnes manifestaient bruyamment au métro La Chapelle. -
galanga
Il est assez impressionnant de voir toutes les horreurs qui peuvent être commises dès qu'un gouvernement dit "ah ! ben ce sont des terroristes vous savez !" .
Il faudrait franchement qu'on m'explique ce qu'une armée de combat associée à un système politique pour l'indépendance d'une zone par rapport à une autorité d'une autre religion et d'une autre culture a à voir avec des terroristes.
Ceci est une guerre de territoire, sur fond de conflit religieux, ethniques, voire racistes (les cinghalais sont plutôt supposés être "blancs", les tamouls plutôt supposés être "noirs").
Ce qui rend encore plus scandaleux l'absence d'intérêt de la communauté internationale pour ces crimes d'état et de "terroristes", c'est de voir en comparaison la mobilisation sans réserve en faveur d'un dépositaire d'un système politico-religieux qui jusqu'au milieu du XXème siècle usait au delà de toute imagination du servage, de l'esclavage, de la torture, de l'usure inter-générationnelle sur les pauvres sans oublier les sacrifices humains, y compris d'enfants (ceux qui n'auraient pas reconnu le dalaï-lama dans cette description sont priés de se documenter un peu plus, merci).
Force est de constater que la défense des droits de l'homme n'est que de la foutaise ne servant que des intérêts purement (géo-)politiques et économiques.
Par ailleurs, ce qui m'inquiète encore plus sur cette quasi absence de médiatisation, c'est que ce qui se passe actuellement au sri-lanka n'est malheureusement sans doute qu'un avant-goût de ce que l'Inde va engendrer comme conflit inter-ethniques, la crise aidant, sur la base de haine inter-religieuses sacrément ancrées (et dont les forces occidentales ont une part de responsabilité, notamment avec la colonisation, puis la partition et ses frontières tracées quasi au pifomètre).
Et peut-on espérer qu'une prise de conscience des risques, via les médias et par "l'opinion", puisse permettre de limiter la montée des conflits?
Ben non, de toute évidence. -
Balthaz
je ne comprends pas le titre " guerre des propagandes" puisque la propagande est partie intégrante et indicible de la guerre. Je vous rappelle que nous sommes de notre côté en guerre économique. La [s]propagande[/s]communication gouvernementale nous le rappelle assez souvent.
j'éprouve beaucoup de peine pour les sri-lankais et de ce qui leur tombe sur la tête mais nous avons nos urgences également en Europe et les changements positifs que nous pourrions y apporter pourraient également avoir des répercussions positives pour beaucoup de peuples dans le monde : débarrassons nous une bonne fois pour toute des marchands de canons. 14-18, 39-45, toutes celles qui ont suivi et celles qui suivront (c'est mon côté optimiste), ça suffit.
il existe d'autres moyens de réguler la population. Comme par hazard,ceux qui s'y opposent sont aussi fauteurs de guerre..... -
alain-b
d'accord avec mes voisins du dessus
et merci Justine. -
Leptitbenji
Oui, bien d'accord avec constant gardener : relater les faits sans les expliquer, sans les replacer dans leur contexte historique/géographique/politique n'a pas grand intérêt. Cette critique ne vise absolument pas l'article de Justine Brabant, mais plutôt la couverture des médias, surtout les télés qui ne font pas suffisamment l'effort de plonger dans la complexité des évènements qu'elles traitent. Je comprends bien que les sujets poussés sur le Sri-Lanka sont sûrement contre-productifs en terme d'audience, mais au moins c'est du journalisme et ça permet d'informer correctement les gens qui sont prêts à l'être.
Enfin, merci pour cet article qui nous montre une fois de plus qu'@si peut aller au-delà des sujets populaires et s'attaquer à des sujets complexes et qui n'intéressent pas les foules. -
constant gardener
Merci pour cette piqure de rappel.
Une des raisons qui font de ce conflit un non-évènement (pour nous, français - très - moyens) : nous ne connaissons pas les enjeux.
Personnellement, j'aimerais savoir, comme (par exemple) pour la Thaïlande récemment, quels sont les causes du conflit. Et là, bernique!
A défaut, on ne peut que s'indigner du "massacre", mais il reste pour nous virtuel. L'esprit humain, je crois, a besoin de "rationaliser" les informations qu'il reçoit.
On pourrait évoquer de même les morts congolais et/ou somaliens, ne pas se contenter de compter les (centaines de) milliers de morts.
Comprendre pourquoi ils meurent nous permettrait peut-être d'agir, de sortir de la position du spectateur navré qui n'a pour issue que l'oubli, le refus.
Si on admet qu'informer, c'est donner les moyens de comprendre le monde, vous m'accorderez qu'actuellement, nous ne sommes pas informés sur le Sri Lanka.