Au Liban, des médias vibrants de colère

La rédaction - - 6 commentaires

"Les assassins ne doivent pas, cette fois, échapper au bûcher"

Les explosions au port de Beyrouth ont entraîné une centaine de morts et plus de 5000 blessés, et des attaques en règle contre les dirigeants de la part des éditorialistes libanais, alors que le pays est enlisé dans une grave crise économique. Revue de presse.

"Diabolique collusion entre mal-gérance et corruption des gouvernants", "classe dirigeante aussi criminellement incompétente que pourrie", "fumiers (d’)assassins"… Dans les éditoriaux de L’Orient-Le Jour, le quotidien francophone libanais, les mots ne sont pas assez durs pour décrire la colère du peuple vis-à-vis du pouvoir politique. "Non, ce n’est pas le mauvais sort qui s’acharne sadiquement sur notre infortuné pays. Non et non, ce n’est pas la poisse ou quelque malédiction biblique qui a fait de ce coin de bonne terre verdoyante une méchante serre où l’air est devenu irrespirable, où ne poussent plus désormais que ces ordures ménagères qui envahissent même les trottoirs. Non, la plaie du Liban, la vraie, c’est l’indifférence, voire le m...

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