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Florent
Le web 2.0 c'est le retour au minitel.
http://www.korben.info/le-web-20-est-il-un-retour-vers-le-minitel.html -
soky
Ca me fait toujours bien rire ceux qui se gargarise le gosier en posant la question du web 2.0. Comme si du haut de leur escabelle, ils avaient la connaissance face à des interlocuteurs incultes. "Tu ne sais pas c'est quoi le web 2.0 ?" (sous-entendu "oh la honte").
D'après mes souvenirs, ce nom a été donné à une réunion, puis repris par les médias avec un effet boule de neige. Deux point zero pour marquer une vitesse supérieure, un "update" du web en comparaison à l'évolution des logiciels qui passent différentes phases (il y a un un début mais aucune fin prévisible). On ne se trouve plus dans un monde statique avec des pages HTML réservées aux mordus du clavier ou aux professionnels à lunettes (cliché de l'informaticien de l'époque :-) mais on invente des outils pour faciliter les échanges. D'un point de vue technique, on a rien inventé, mais ça c'est un autre sujet. Il y a donc une évolution entre l'époque de la passivité (on assiste sans pouvoir intervenir, tout comme on le fait avec la télé, la radio...) et le moment où le peuple prend la parole... du moins il en a la possibilité technique. Ce n'est pas parce qu'on donne la possibilité aux gens de s'exprimer et d'interagir qu'ils le font ! Dans la pratique, peu de personne se lancent. Non tout le monde n'a pas son blog, un compte Facebook, Twitter, Flickr, Dailymotion et consort. Peu de gens s'amusent à enrichir Wikipédia (et son système wiki très peu intuitif pour le lambda), réagissent sur les blogs ou écrivent des articles sur Agoravox. -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Le projet HADOPI
H aute
A utorité
D éfinissant et
O rganisant la
P rotection des
I ntérêts
Avec cette loi, plus de vidéos buzzantes nous montrant les exploits politico-catastro-humoristico de nos Lites
(comme les hésitations de Frédéric Lefebvre sur la définition du "web 2.0").
Puisque pour protéger les droits d’auteurs des ayant droit (de TF1 à France info) intrdiction par la loi de reprendre sur son site ou son blogs les dites vidéos.
Question ?
Si les vidéos hors-la-loi sont hébergé dans un paradis netscal… serais-je pénalement responsable si je donne simplement le lien ?
Rappelons qu’à contrario le Petit Nicolas® veut banaliser, en le dépénalisant, le crime fiscal.
Paradis FISCAL vs paradis NRTSCAL ?
Ou comment donner des idées au pays totalitaires (comme la chine) pour controler la monté du web (2.0 ou autres appellations).
Stan 1000g -
Sylvain Briand
Ha le fameux web 2.0
C'est effectivement un abus de langage, car en substance il ne veux rien dire et ne représente pas grand chose. Malgrès le fier 2.0 a valeur hautement technique, ce ne peut être basé la dessus, tout les langages informatiques du "web 2.0" sont peu ou prou les mêmes que ceux "d'avant", et la particularité de ceux ci est qu'ils evoluent constamment, et je vois mal augmenter la version à chaque nouvelle version d'un des langages (il y en a une bonne tripoté), car entre l'invention du terme "web 2.0" et maintenant on en serait deja au web 15.
Il ne peut être basé sur le fameux esprit de reseaux sociaux, de communication, d'échange de contenu entre les gens, ce serait stupide, vu que c'est l'essence même d'internet avant même le www, c'est même pour ça qu'il à été inventé... échanger des contenus, interagir avec les gens, faire des groupes sociaux. La fameuse "présentation-vitrine" qu'est le "web 1.0" n'est finalement venu qu'après.
Alors il est peut être vrai qu'avant la connexion au réseau de l'homme moderne, ce dernier bouffie d'ego s'imagine qu'avant de découvrir le chat, forum et autre blog, le reste du monde se trouvait encore à l'age de pierre, en train de graver du html dans le marbre...
le web 2.0 est donc une expression fumeuse, qui ne correspond à rien mais pas tout à fait, quoiqu'en fait il correspond bien à quelque chose mais qui n'a rien a voir avec le contenu du web en lui même mais avec ceux qui l'utilise. En effet le web 2.0 signifie surtout deux choses :
- tout les gens solvables sont maintenant connecté.
- les proffessionels ont appri leur métier, ou plutôt l'étendu de ses possibilités. Le domaine etant tout de même juvenil, cela prend un temps non négligeable d'exploiter les capacités de plusieurs technologies à la fois.
En définitive le web 2.0 définirait le cap ou enfin, on peut se faire du pognon dessus (plein!) et après l'eclatement de la bulle de 2000 on en avait bien besoin, ça tombe bien.
Pour revenir au pauvre député qui pige que dalle à ce qu'il dit, sur une question qui n'a pas plus de sens, ne montre que le polititien dans toute sa splendeur : soutenir avec un aplomb indeffectible des propos qui n'ont pas de sens commun. Le ridicule ne tue pas, et des fois, c'est regrettable.
Pour la petite histoire l'inventeur du web 2.0 regrette tout a fait d'avoir employé l'expression après coup, voyant que sa definition nébuleuse et hypothétique qu'il pensait anegdotique, comme une boutade de geek, c'est transformé en monstre bougliboulga sur lequel se repose plein de truc tout aussi indefinissable que l'expression elle même (comme le "graphisme web 2.0" qui est en soit d'une drolitude sans nom si l'on se base sur la pauvreté visuel d'un facebook, ou d'une horreur indefinissable aveuglante d'un myspace) ... -
pas de nom
pouvez vous laisser monsieur Nicolas Princen tranquille.
mon dieu, quelle insolence!!!! -
Siko
M'enfin le web 2.0 ne se définie pas, c'est juste un changement technique qui permet de faire des choses HTML vs. PHP (base de donnée) qu'on ne pouvait pas faire avant. Statique vs Dynamique. Et alors le web3.0 ? Ben, c'est juste du vent créer par des journalistes de l'"internet" qui essayent tant bien que mal de remplir leurs magazines remplis de vent ! -
Gabu
C'est pourtant facile : c'est pareil que le web 1.0, c'est à dire celui qui existe depuis toujours, mais avec des nouveaux joutils/jouets qui font la même chose qu'avant, sauf que maintenant, ils brillent, ont pleins de couleurs et de jolis logos, ils font gentiment participer l'internaute, en lui soutirant toutes ses données personnelles et en en tirant de l'argent. Hrm.
Web 1.0 / Web 2.0
Des sites web pourris sur Geocities / Des sites web pourris sur MySpace
Under Construction / Beta
Ecrire / Noter
Karma points / Diggs
Site cool du jour / Technorati.com
Tags / "Tags" (huhu)
Hotmail / Gmail
Newsletter / Fil RSS
Bookmark / Partager les bookmarks
Applets Flash inutiles / appels Ajax inutiles
Les utilisateurs créent le contenu (slashdot) / les utilisateurs créent le contenu (flickr)
Faire des pages web dans un traitement de texte / préparer un document dans un navigateur
Developpeurs qui se plaignent des utilisateurs de Nestcape qui ne veulent pas passer à Internet Explorer / Developpeurs se plaignant des utilsateurs d'Internet Explorer qui ne veulent pas passerà Firefox
Etc.
(via http://www.zeldman.com/2006/10/17/web-20-thinking-game/) -
Manuel Brun
Tout d'abord, non seulement je ne savais pas ce qu'était le web 2.0 mais en plus, je m'en moque éperdument. Chercher à définir à tout prix et dans les détails une expression, c'est la figer dans l'espace et dans le temps... ce qui est exactement le contraire d'Internet. Je trouve tout à fait salutaire que personne ne puisse donner une définition précise, cela prouve que le web est encore vivant. -
Loran
Une definition originale (de je ne sais plus qui), etait de considerer que le chiffre apres Web correspondait finalement assez bien à la decennie.
Web 1.0 = Décenie 90 démarrage du web
Web2.0 = Décenie 2000 (avec la definition de Wikipédia)
Web3.0= Décenie 2010 (on verra bien ce que le web deviendra...) -
poisson
Si c'était un vrai terme technique, il faudrait s'inquiéter qu'on ne passe pas à web 2.1, web 2.1.1, etc.
C'est plutôt un genre d'abus de langage, non?, pour dire qu'il y a eu un changement énorme allant vers du mieux.
Comme moi, avant j'avais une machine à laver 2.0 qui malheureusement est tombé en panne (l'électronique), et j'ai racheté une machine 1.0 qui me laisse ouvrir le hublot quand il y a plein d'eau dedans après une coupure de courant! La version 2.0 ne m'aurait jamais laissé faire ça.
Heureusement question web, même en temps de crise on ne retourne pas en arrière, c'est pas possible... -
BK (bonkey kong)
Le web 2.0, c'est aussi une chose qu'on oublie :
L'inscription durable de l'identité de millions de gens sur des serveurs, en format numérique.
Le web 2.0, on en voit les cotés positifs sans en distinguer les dangers. On y diffuse sa vie privée, ses opinions, ses passions... On s'y croit à l'abri derrière des pseudos, mais en vérité, nous n'y sommes que des puzzles, et il est presque facile de nous connaître intimement à partir des pièces identitaires qu'on y éparpille.
C'est cette métaphore du puzzle qu'évoque le travail de Fred Cavazza, où il décrit les traces qu'on laisse de soi-même sur la toile. Ces traces sont nombreuses et entrent dans différentes catégories. L'Email avec lequel vous vous êtes inscrit sur ce site entre dans le cadre des coordonnées, "comment vous joindre". L'IP attachée à chacun de vos posts (accessible aux administrateurs de ce site), permettant de savoir assez précisément l'endroit géographique d'où ils ont été posté, même des années après, est aussi de ce type. Le post, engagé ou pas, que vous laissez sur ce forum entre dans le cadre des opinions. La note que vous laissez sur allociné entre dans le cadre des avis. Les photos que vous laissez sur Flickr ou sur Facebook entrent dans le cadre des publications. Les objets que vous achetez sur priceminister ou sur Ebay montrent vos habitudes de consommation... Pour Fred Cavazza, votre identité comporte en tout 12 types de traces, 12 facettes qui, rassemblées, vous mettent à nu.
Toutes ces traces de vous-même sont durablement stockées dans des bases de données. Et ces bases de données se vendent très cher.
Par ce commerce d'informations, par delà les pseudonymes et les barrières dérisoires qu'on pose pour protéger notre vie privée, les publicitaires malins arrivent déjà à nous cibler précisément. A en juger par les spams de ma boîte mail, ils connaissent déjà mes passions et mes habitudes de consommation. Et il m'arrive souvent de voir des pop-ups lisant mon IP pour me proposer des offres promotionnelles sur Bordeaux.
Ces bases de données grandissent proportionnellement au succès des sites qui les entretiennent. Et plus elles disent de choses sur vous, plus elles sont vastes, plus elles valent de l'or. Si quelqu'un décidait un jour de les acheter, de les rassembler, et de vendre leur accès, ses clients n'auraient aucun mal à reconstituer les puzzles identitaires de millions de gens, jusque dans leurs aspects les plus privés.
Plus que d'un fichage de RG qui existe déjà, il faut craindre un fichage démocratisé, à la portée de tout le monde. Vous avez peut-être déjà essayé de taper votre nom dans google ? En fait, c'est quasiment obligé, on l'a tous fait. Sachez que les DRH le font aussi de plus en plus souvent. Il leur arrive de "googler" le nom de ceux qu'ils hésitent à embaucher pour se renseigner sur des aspects parfois très privés de leur vie. Et avec un peu de persévérance, ça peut en dire beaucoup... Par ce simple moyen, à la portée de tout le monde, on peut déjà reconstituer des portraits très précis de parfaits inconnus. Lisez-donc cet article pour vous en convaincre. Passé relativement inaperçu, je trouve pourtant qu'il dit beaucoup de choses sur un des possibles aspects futurs du web. D'ailleurs, je suis sûr qu'un débat partant de cette initiative serait intéressant. Si les gens de ce site sont d'accord avec moi... Un petit contenu voir une grosse émission me ferait plaisir :)
Employeurs, clients, fournisseurs, publicitaires, voire particuliers voyeurs, le web va mettre bien des détectives privés aux chômage.
Alors est-ce qu'il faut avoir peur pour autant ? Ne jamais participer à Internet ? Je pense pas... Il faut juste se comporter comme des personnes publiques. Être une personne publique, c'est pas être une célébrité, c'est juste savoir que des éléments intimes de notre personnalité sont à la disposition de tout le monde. C'est savoir que si personne ne consulte jamais ces éléments, ils peuvent servir en un clin d'oeil un jour ou l'autre. Être une personne publique, c'est faire attention à ce qu'on dit quoi qu'il arrive. Il faut qu'on prenne tous l'habitude de contrôler notre image. -
tchd
Le web 2.0 ( deux point zéro ) est sans doute un terme pour les investisseurs plus qu'autre chose.
Une fois la bulle de l'Internet explosée en 2000 et tous les [s]gogos[/s] petits actionnaires plumés, il fallait bien trouver autre chose pour relancer la machine financière. Deux point zéro donc.
Après, les trucs participatifs patin coufin ... bof -
THERESE
Quels snobs ces journalistes !
Personne ne parle comme ça dans la population même les geeks !
Toujours ce bon vieux procédé destiné à déstabiliser l'autre, le mettre en infériorité.
Le bon vieux lexique jargonnant, c' est une arme fantastique. -
nicco
Si personne n'arrive à définir le "Web 2.0" depuis la naissance de ce terme (ça va bien faire 5 ans qu'on cherche ce que ça veut dire, non ?), c'est peut-être parce qu'il n'existe pas.
L'aspect participatif du Web lui est inhérent depuis son existence. Il semble plus "évident" avec l'arrivée des wiki, CMS et "réseaux sociaux" (de simples forums évolués, en fait), mais il a toujours été là. Le Web 2.0, c'est le Web.
Alors chercher une définition pour un objet créer de toutes pièces par des communicants, c'est grandement vain... -
nikoh
Une très bonne explication en vidéo ici :
http://fr.youtube.com/watch?v=NLlGopyXT_g -
Olibé
Bonjour,
Je travaille sur le Web depuis quelques années maintenant. Je commence à en connaître pas mal de rouages, mais je me rends quand même compte, tous les jours, que je suis dépassé par tout ce qui arrive.
Ce qui a été dit sur le Web 2.0 est vrai. C'est une notion confuse, utilisée à outrance parce qu'elle sonne comme une révolution, et qui a accompagné l'émergence très rapide de réseaux sociaux très puissants : Myspace et Facebook, par exemple, mais aussi Wikipédia... Les gens aiment les révolutions, et ça a surtout été suivi par tous les "nouveaux webmasters", ceux qui prennent un outil de blog tout fait, le mettent en ligne et l'alimentent d'articles - parfois mauvais - tout en laissant les visiteurs réagir.
Ce qui est très intéressant, et qui n'a pas été évoqué jusqu'alors, c'est également la "révolution" technologique qui l'a accompagné. Avant, le HTML était utilisé seul pour beaucoup de sites vitrine, puis le PHP et le SQL, deux langages dynamiques permettant de gérer une base de donnée (et donc un contenu variable, comme c'est le cas sur ce forum). Ensuite, à peu près en même temps que la création de tous ces nouveaux sites, la technologie a encore évolué. Des bibliothèques ont été conçues pour utiliser le JavaScript plus efficacement, ce qui permet d'avoir des pages dynamiques. Par exemple, sur Facebook, quand vous cliquez sur "Envoyer le message", la page n'est pas rechargée, mais juste un nouveau cadre avec votre message apparaît dessus.
Enfin, il y a eu également l'expression Web 2.0 utilisée pour désigner une nouvelle forme de design à la mode : des aplats de couleurs, assez flash pour la plupart, des designs arrondis, etc... Voir par exemple http://leweb2.be/ qui répertorie des designs qu'il qualifie de "2.0".
Voilà pour ma diatribe sur le 2.0, si ça peut aider DS à alimenter ses recherches, ça me fait bien plaisir ! :)
Cependant, qu'il soit bien clair que rien n'a été défini formellement et qu'il y a donc un flou général, chacun pouvant avoir sa propre définition. -
Robert·
Il n'y a pas de raison objective de numéroter des versions du WEB. Il ne s'agit pas en effet d'un produit développé par une entreprise (comme Windows par Microsot) qui numérote les versions successives d'un produit ou les nomme spécifiquement.
Le Web s'est développé de façon autonome, explosive et sans solution de continuité sur "Internet" par l'utilisation de "browsers" dont l'ancêtre "Mosaic1.0" (son héritier actuel est "Firefox3.0.5) a été créé à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign en 1991-1992
On à parfois l'impression qu'asi@net n'est pas tout à fait web2.0. -
* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Début 1996, le livre du docteur Claude Gubler est interdit à la vente et retiré de la vente.
Le web, était à ses débuts mais un cybercafé (en Alsace il me semble) met le bouquin en ligne.
Les personnes impliquées sont arrêtés et le site fermé.
Mais le ver est dans la pomme..
A cette époque internaute débutant (liaison RTC, modem 28 800 bauds) je réussi à récupérer le texte au format PDF, sur un site états-uniens (sûrement financé par la C.I.A. ;-).
Je l’ai imprimé et largement diffusé dans mon entourage…
Etais-je un cyber -terroriste, ou un citoyen lambda voulant savoir la vérité ?
Alors imaginezde quoi seront capable les citoyens lambdas face à des gouvernement [s]voyous[/s] oligarchiques.
Ci-dessous extrait de wikipédia sur l’affaire Gubler.
Le 16 janvier 1996, huit jours après le décès de l'ancien président Mitterrand, le docteur Claude Gubler publie chez Plon Le Grand Secret, un livre où il décrit le suivi médical du président au cours de ses mandats présidentiels. Il y révèle en particulier qu'un cancer de la prostate avait été diagnostiqué chez François Mitterrand peu de temps après sa prise de fonction, et que les communiqués médicaux publiés tout au long de la présidence étaient mensongers. Gubler y écrit qu’« à partir de 1994, [Mitterrand] n'était plus capable d'assumer ses fonctions ».
La classe politique condamne ces affirmations. Le dernier Premier ministre de M. Mitterrand, Édouard Balladur, et son ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, déclarent n'avoir jamais constaté une incapacité à diriger le pays.
Deux jours après sa publication, Le Grand secret est retiré de la vente à la demande de la famille de l'ancien président. Le juge des référés estime qu'il constitue « une intrusion particulièrement grave dans l'intimité de la vie privée et familiale » du président. Le 5 juillet, le Docteur Gubler est condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violation du secret professionnel. Il est radié de l'ordre des médecins le 6 avril 19971 « pour avoir révélé des faits couverts par le secret médical […], avoir délivré des certificats médicaux de complaisance et avoir porté atteinte à l'honneur de la profession. »2
Le 23 octobre, le tribunal de grande instance de Paris maintient l'interdiction de vente du livre et condamne Claude Gubler et les éditions Plon à verser 340 000 francs de dommages intérêts à la famille de l'ancien chef d'État. Ce jugement sera confirmé par la Cour d'appel et la Cour de cassation.
En mai 2004, la Cour européenne des droits de l'homme condamne la France3, estimant que l'interdiction du livre aurait dû être levée après quelques mois, au nom de la liberté d'expression.
Suite à cette décision, le livre est réédité par les éditions Le Rocher en février 2005. -
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Souvenez-vous du minitel de la « boulangère d'Aubervilliers »?
Rappelez-vous comment les goûts vernements précédent ont essayés d’imposer une nouvelle mouture du minitel en retardant le développement du net.
Minitel = control plus facile = Fabrication franco-française = Matra = Thompson = etc.
(essayons de chiffrer le manque à gagner de ces sociétés).
Le web 2.0 d’aujourd’hui et de demain, ne vous rappelle il pas « Le Grand Secret » et la « Grande peur » des gouvernements dictatoriales et/ou oligarchiques…
Je parle évidemment de la Chine (où les journalistes sont en prison) pas de la France [où les journalistes ne vont pas en garde à vue] pays des libertés de pensée [si on pense comme le chef].
Stan 1000g -
psam
Je continue le petit hors sujet, puisque le débat sur le web2.0 n'est sans doute pas si intéressant que ça, puisque les avis sont tranchés et définitifs...
Pour l'histoire de saboteurs de Tarnac, il me semble qu'il y a plusieurs volets intéressants à cette histoire :
1. La façon dont lémédia et le pouvoir politique se sont engouffrés dans cette qualification de "terroriste", en risquant de ne pas respecter les droits fondamentaux
2. La façon dont lémedia ont retourné leur veste, en prenant la défense des mis en examen, comme si leur innocence avait été démontrée.
J'ai du mal à juger de l'un ou de l'autre, et je crois avoir été l'un des premiers à m'indigner, dés le matin de leur arrestation, de la façon dont ce grand cirque avait été orchestré.
Cela étant, je crois que la notion de détention préventive est importante et justifiée dans une démocratie, à condition d'être bien encadrée (vous avez le droit de ne pas être d'accord, et de considéré que tous les mis en examen doivent être libres jusqu'à leur procès, puisqu'ils sont présumés innocents). Cette détention préventive doit reposer sur des faits et sur les risques liés à la remise en liberté.
Si (je dis bien si), la justice dispose de preuves suffisantes (par exemple leur présence sur les lieux du sabotage), dans ce cas la détention préventive de saboteurs peut se justifier, le risque de continuer les sabotages une fois remis en liberté n'étant pas négligeable (ou de faire disparaitre des preuves..). Et donc, dans ce cas, leur innocence ou non n'est pas un sujet annexe, c'est aussi important que l'autre.
Et donc je crois, en particulier depuis l'affaire Outreau, que le rôle des médias pourrait être d'investiguer réellement, pour être une sorte de contre pouvoir, nous rassurant sur le bien fondé ou non des décisions de justice. Donc je m'attendais à de vrais enquêtes, basées sur des faits, des preuves, des mesures, des interviews avec des vrais questions, permettant à de se faire une opinion non émotionnelle, et donc de demander des comptes à la justice.
Nous devons nous questionner : Qu'ils soient innocents ou coupables, leurs droits ont-ils été respectés ? (sans présumer de la réponse à la première partie )
Je ne suis sans doute pas très clair, et mon argument n'est pas très structuré (et pas très "@sicorrect") mais je serais gêné qu'il soit balayé d'un revers de la main.
Bonne journée, et désolé pour ce hors sujet.