Au "Canard enchaîné", des pigistes déballent leurs griefs

Loris Guémart - - Médias traditionnels - Investigations - 19 commentaires

Ils regrettent des réécritures causant approximations (souvent) et erreurs (parfois)

Ces journalistes chevronné·es déplorent des réécritures approximatives, des articles de leur main signés par des journalistes de la rédaction, un manque d'écoute lors des demandes de correction. Ainsi qu'un flou artistique général autour de leurs relations professionnelles avec l'hebdomadaire satirique qui n'a pas toujours été très à cheval sur le droit du travail les concernant. La direction répond qu'elle est toute disposée à poursuivre un dialogue entamé il y a déjà plusieurs mois. Dialogue jugé stérile à ce stade par les protestataires.

La colère couvait ces derniers mois chez une partie de la centaine de journalistes indépendant·es fournissant des articles et des informations au Canard enchaîné. Un tiers d'entre eux s'est réuni en 2022 au sein d'un groupe de discussion. Destiné à partager leurs expériences avec l'hebdomadaire satirique, il est rapidement devenu le réceptacle de leurs reproches… dont ils et elles ont rapidement pu constater que certains étaient communs. De quoi entraîner des revendications plus formelles auprès de la direction dans un courrier en décembre 2022. Qui a abouti ensuite à une réunion en mars 2023 et à des conversations intenses ces derniers mois au sein de leur groupe WhatsApp, (bien) nommé "les canardeurs"

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