Au Burkina Faso, les smartphones de la contestation

La rédaction - - Nouveaux medias - 3 commentaires

Les putschistes ont tenté, en vain, de contrer les réseaux sociaux

Le putsch au Burkina Faso semblait avoir échoué, lundi soir, le chef des putschistes, Gilbert Diendere, ayant présenté ses "excuses" à la communauté internationale. Réseaux sociaux et pluralisme médiatique ont compliqué la tâche des putschistes, qui avaient renversé le 17 septembre le président et le Premier ministre de la transition, mis en place après la chute de l'ex-président Blaise Compaoré. Dans la journée de lundi, des unités armées de province avaient marché vers Ouagadougou, pour "déloger" les putschistes.

La diversité médiatique et l’Internet 3G compliqueraient-ils le métier de putschiste en Afrique ? Les affrontements en cours au Burkina Faso, nation de la bande sahélienne, constituent une belle «étude de cas». Gilbert Diendéré, chef historique de l’ancienne garde prétorienne de Blaise Compaoré, ex président chassé par une insurrection populaire après 27 ans de pouvoir, était parti pour perpétrer, jeudi dernier, un coup d’Etat «à l’ancienne» contre les institutions de la transition qui doit ouvrir la voie à de nouvelles élections. Mais rien ne s’est passé comme p...

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