-
Peg
Vu les critiques sur allociné : 329 commentaires de spectateurs dont 175 mauvais (0 étoile) soit une note de 1 étoile sur 5.
La vache! Pour 80 millions d'euros on atteint le niveau des films pas drôles de Michael Youn!
ça donne pas envie. -
Ervé
Sur Télérama (ils ont été invités, eux ?), ils parlent de "spectacle assez médiocre". Un euphémisme pour qualifier ce que la majorité des critiques sincères, séléctionnés ou non par la production, considèrent comme une énorme bouse.
Mais cet hebdo ex-catho ex-de gauche, sait toujours se monter virulent, lorsque le sujet en vaut la peine (habile transition). Lorsqu'il s'agit, par exemple, de dégommer l'infâme Chavez, avec quelques lignes sur "Orinoco, la chance du Vénézuela", documentaire proposé demain soir sur la chaîne "Voyage". Extrait :
"...le tour d'horizon est plaisant, instructif, mais aussi relativement angélique. En évitant de s'attarder sur les failles de cette utopie socialiste* (problèmes créés par les expropriations, conflits sanglants entre propriétaires et paysans sans terres, blocages administratifs, etc.)..."
Ca c'est vrai ça, ma bonne dame (l'auteure du commentaire, émule de Ioulia Kapoustina, est une certaine Hélène Marzolf), on n'évoque que trop rarement la terrible épreuve subie par ces grands propriétaires, contraints par la réforme agraire, d'écorner les milliers d'hectares de leurs haciendas, pour céder quelques mottes de terre aux gueux.
Quel salaud de révolutionnaire de communiste partageux, ce Chavez qui voudrait redistribuer équitablement la manne du pétrole. D'authentiques ordures, ces utopistes.
*J'adore la formule, elle me rappelle « l'expérience socialiste », dans la bouche de certains opposants de droite, lors de l'élection de Mitterrand en 81. Un gouvernement socialiste ne pouvant être, à leurs yeux, qu'une expérience... ou une utopie (!). -
dominique macrez
AUCUN RAPPORT AVEC LE SUJET, MAIS J'EN AI MARRE, LES VIDEOS RAMENT ! HELP ! Merci -
Many Airs
Je n'irai pas voir ce film qui va envahir les toiles et notamment prend la place d'un film comme Telepolis, qui mérite largement plus que quelques salles de cinéma art et essai. Mais bon, le peuple ira voir ce film sans intérêt pour dire qu'il est mauvais et Langman risque ainsi de retomber sur ses pieds. Perso, voir Shumarer, Zidane et toute la clic, ça n'a rien a voir avec du cinéma. Par principe et je rejoins l'intérêt de l'article, c'est : Un film qui fait du bruit, c'est comme un chien qui aboie fort, ce n'est pas celui qui mort. -
Brezoneh
Le traitement de la critique ciné par canal est très intéressante. Après la promo à gogo depuis plus d'une semaine avec invités permanents dans le grand journal, on a eu le droit à cette merveille de critique, ou plutôt non-critique, par Laurent Weil : sous prétexte que l'un des trois critiques interrogés sur le film n'avait pu voir le chef d'oeuvre (Xavier Lehepeur), Laurent Weil a décrété unilatéralement que le film était "hors concours", pirouette grossière pour cacher la note moyenne accordée par les deux autres (environ 5/10) !! Du grand art!! -
Cyrille
Intéressant : ce matin à France Info, j'étais tout surpris d'entendre un journaliste parler des sorties du jour. Elle parlait d'Astérix et mettait en avant les points essentiels de votre article : le fait que certains journalistes n'étaient pas conviés aux avants premières pour éviter toute critique négative. Pas de chance, la journaliste de FI a pu voir le film malgré tout et les critiques étaient très sévères : beaucoup de people afin de plaire à tout le monde et au final oublier la nécessité d'avoir une histoire... -
Sylvano
1000 salles pour Asterix, 10 pour Telepolis.
Tous deux sortent aujourd'hui.
J'aimerais en voir un mais n'ai la possibilité que de voir l'autre... -
kairos
Faut-il se plaindre d'être privé de la projection de ce film? -
2.G
Cher Dan,
Chers @sinautes,
Astérix est un film TF1, Truc ami pour la vie aussi, Machin chez les nudistes un film M6, Persepolis enfin, un film France 3. Les chaînes de télévision financent le cinéma français. A partir de là, il est aussi difficile de demander de critiquer son propre film que de demander à Christine Ockrent d'être objective lorsqu'elle nous parle du Medef. C'est aussi pour ça qu'il n'existe plus de véritable émission de critique cinéma. Et la gueguerre entre les chaînes n'améliore pas la situation. Xavier Lehepeur de Canal + n' a pas eu le droit de voir le film : il fait trop facilement des réserves !!!!!????? Avec tout le respect que j'ai pour l'œuvre de Gosciny et surtout Uderzo, si vous voulez voir un bon film d'animation, achetez ou louez Persepolis.
Je l'aurai un jour, je l'aurai. -
Fan de canard
.. à notre double-entalonné pour les élections: trier les électeurs en fonction de leur sympathie supposée.
Trier les journalistes en fonction de leurs potentielles critiques et affinités.. bon OK ils font ce qu'ils veulent, mais c'est incroyable le nombre de concepts plus démocratiques les uns que les autres qui fleurissent depuis si peu de temps au regard de l'histoire.
Les acteurs font la promo, normal, et ils se sont mis d'accord pour les grandes lignes ("je ne me suis jamais autant investi... par rapport aux autres, il est le plus proche de l'esprit de la BD...")... soit, ça fait partie du jeu.
A déplorer comme toujours le matraque publicitaire toujours au détriment des productions les plus modestes et jugées bien moins familiales et sans casting si onéreux..
En ce qui concerne Uderzo par rapport à Chabat, j'avais déjà lu, probablement dans une ancienne actu ciné, ce que le dessinateur en pensait. En lisant les faits d'armes d'homme d'affaire du célèbre dessinateur - cf le TGI saisi avec la veuve de Goscinny en 1993 pour casser le contrat avec Dargaud. Il gagne, perd en appel et regagne en 1998 en cassation. Comme il le disait lui-même en 1994, être débouté définitivement le ferait abandonner définitivement les aventures d'Astérix... c'est sa vocation artistique qui lui a fait reprendre le crayon en 1996, deux ans avant la cassation ? Ou bien une volonté de plus d'argent ?
Bref, tout ça pour dire que les raisons de son désaccord avec Alain Chabat (que j'adore à tous niveaux) sont matérialistes ("pas assez vendu à l'étranger") et avec une touche de bad feeling. Tandis qu'avec Langmann.. videurs sélectifs de la presse garantis et tiroir-caisse qui fait bling façon pourcentage présidentiel assuré.
Qu'est-ce-que ça va être lors de la sortie DVD. "Jamais vu un DVD qui se rapproche autant de l'esprit de la BD". Avec 35 heures de bonus franchisés. -
Balthaz
moi non plus j'irai pas le voir, déjà qu'on a Detritus presque tous les jours à la télé.... -
BK (bonkey kong)
Uderzo? Uderzo... C'est bien lui qui est resonsable du dernier album d'Asterix?
Ça doit être la vieillesse... -
Claude Benza
a propos de Poelvoorde j'ai lu il y a quelque jours un article sur un quotidien suisse ou il donnait un interview et ou il disait en substance que ça s'était assez mal passé 'pour lui?) le tournage, cause: trop de fric, trop gros, des acteurs qui font les cadors (ah bon, ça existe!) enfin il n'en a pas un bon souvenir
http://www.lematin.ch/pages/home/loisirs/cinema/loisirs_cinema?contenu=367909
en ce qui me concerne je ne me précipiterai pas non plus pour voir ce genre "d'oeuvre", peut etre dans 5 ou 10 ans quand ce ne sera qu'un simple film programmé un soir d'hiver sur france3 -
THERESE DUPONT
Choisir ses critiques, voilà qui dénote d'une parfaite confiance en son "produit". Grand spectacle, grand budget et petit mental ! Je n'irai pas voir ce film. -
Jean RAVIN
Oui mais enfin la complaisance dans les talkshow ou les JT, ce n'est pas non plus nouveau. Parce que c'est rare qu'on ose troubler la promo d'"artistes". -
marc deroo
et devinez ce que TF1 propose ce mardi soir ,histoire d'enfoncer encore le clou ! -
Quentin.R
Merci pour l'article qui vient se poser comme un cheveu sur cette soupe géante.
je suis ravi que cet article existe mais je me pose cependant une question, comment peu-il être d'utilité publique alors que cela fait doit faire deux heures qu'il a été publié ?
je suis conscient de ne pas être le premier à m'exprimer sur ce sujet, conscient que cette question dépasse le commentaire de l'article lui-même, mais c'est là, maintenant que cette inchoérence me frappe vraiment ! -
Valérie de Haute Savoie
A France Inter, hier midi, S. Bern a carrément parlé d'une daube. Lorsque le public a réagit il a simplement dit qu'il disait ce qu'il pense. Dommage, moi je me réjouissais d'aller voir ce film... maintenant j'hésite vraiment ! -
Adrien
Pour Depardieu, si le film "ressemble davantage [...] à l'esprit d'Uderzo", c'est peut-être grâce aux "effets spéciaux".
Ce genre de raccourci entre scénario et budget image pour flatter la respectueuse épopée du réalisateur n'a, dirait-on, pas encore fâché le tandem Uderzo-Langmann, tandis que le Monde et le Figaro, encore lu, n'auront pas la même écoute que les quatres grandes chaîne du PAF.
En tout cas, j'irais pas me ruer pour voir ce spectacle sûrement étouffant, duquel on ne retient certainement rien sauf ses impressionnants décors, d'autant que Poelvoorde me semble un peu faux-jeton chez F3. J'ai pu lire dans TGV Magazine (oui, c'est pas forcement une référence, mais n'empêche) que le clown belge était passé par une sombre période, au moment où se tournait Cowboy et cet Astérix... On s'en doute, ce sont deux films radicalement opposés - le premier est précisement beau. Poelvoorde craignait dans cet interview l'incontournable promo sur les plateaux télé, ça le gonflait à l'avance de faire le clown pour vendre cette monstrueuse production, alors que son Cowboy ne ferait sans doute pas de bruit, étouffé dans sa beauté silencieuse et vraie. -
Lulu la nantaise
Enfin un article sur le domaine de la promotion cinéma qui s'apparente souvent, dans le cas de films à gros budget, à un déferlement inégalitaire de marketing et de communication. Travaillant dans ce milieu, je peux vous dire que ce sont des problématiques qui m'effraient (mais qui n'effraient pas les distributeurs "décomplexés", je vous rassure). L'occupation de l'espace publicitaire, si elle était "libre et non faussée" ne poserait pas problème: tant que la publicité est là pour exprimer l'intérêt d'un film. Imaginons que chaque film sortant (il y en a 15 en moyenne par semaine en France) ait droit à la même capacité d'affichage: les films à succès seraient-ils les mêmes?
Alors bien sûr nous sommes dans le monde du spectable et les surenchères sont légion et même inhérentes au "produit" film. C'est une industrie du désir. Toutefois, ne nous leurrons pas, la visibilité d'un film dépend avant tout du montant versé pour la campagne marketing. Asterix en est un exemple foudroyant: le "teaser" (pré-film-annonce qui suggère le contenu du film plus qu'il ne l'explique) a été lancé sur internet il y a de cela plusieurs mois. 500 000 téléchargements sur allociné si je me souviens bien! C'est un éléphant du marketing cinéma, tout comme "Arthur et les Minimoys" l'est. Que faire face à cet engloutissement de votre "temps de cerveau disponible" sous des tonnes de promotion? Comment discerner son propre désir du désir artificiel créé par une campagne de promotion? Il faut s'en remettre au libre-arbitre de chacun... mais s'il était si résistant que cela, le marketing n'existerait pas...