Associated Press vire une journaliste pour des posts pro-Palestine
Pauline Bock - - Scandales à retardement - 19 commentairesAux États-Unis, droite et médias conservateurs ont poussé l'agence à licencier la journaliste
L'agence de presse a licencié une nouvelle recrue à la suite d'une violente campagne de dénigrement en ligne orchestrée par la droite américaine. L'affaire a relancé le débat autour d'une impossible "neutralité journalistique" outre-Atlantique et détourné l'attention des attaques répétées des Républicains envers Associated Press et le bombardement de son bureau à Gaza.
Il y a seulement un mois, la jeune journaliste américaine Emily Wilder annonçait sur LinkedIn son recrutement par la prestigieuse agence de presse américaine Associated Press au bureau de Phoenix, en Arizona. Après des études à l'université de Stanford et un stage dans un journal local, le Arizona Republic, la journaliste vingtenaire venait de décrocher un contrat censé lancer sa carrière. Un mois plus tard, elle faisait face à une campagne de dénigrement en ligne venant de médias et de politiciens républicains, et son employeur a décidé de la renvoyer avec effet immédiat en "l'abandonnant à son sort". L'affaire secoue le monde des médias outre-Atlantique et a relancé le débat sur le concept de "neutralité journalistique".