Assange (Wikileaks) auprès des Indignés

Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, actuellement en résidence surveillée en Grande-Bretagne (après avoir été accusé d'agression sexuelle en Suède), est venu apporter son soutien et manifester aux côtés des Indignés dans les rues de Londres. La présence d'Assange est une des deux informations les plus citées par la presse internationale, avec les incidents violents qui se sont déroulés à Rome.

Assange a "qualifié d'extraordinaire le mouvement Occupy Wall Street et ses répercussions dans plusieurs pays, un mouvement que selon lui Wikileaks «a en partie inspiré» et qui va alimenter «une base de soutien, mais aussi une base de sources» pour l'organisation", selon une dépêche AFP.

Le Daily Mail (ci-dessous, à gauche) photo à l'appui, souligne dans son édition d'hier que des policiers ont interpellé Assange pour l'obliger à retirer un masque (familier des Anonymous), en vertu du Public Order Act. Assange a obéi avant de s'adresser à la foule avec un mégaphone, pour dire que les manifestants devraient avoir le droit de dissimuler leur identité. Le tabloïd britannique s'étonne qu'Assange ne se fasse pas plus discret, alors qu'il est sous le coup d'une menace d'extradition.

L'information est reprise par d'autres journaux britanniques, comme The Independent, tandis que la photo d'Assange s'adressant à la foule londonienne est parue aussi bien en Agentine (La Nacion), au Mexique (El Universal), en Thaïlande, qu'en Espagne (ABC, ci-dessous à droite).

Assange, qui est Australien, continue d'être à la Une dans son pays d'origine : exemple avec cette double page parue dimanche dans le quotidien australien Sun Herald : "Je suis peut-être machiste mais pas violeur". L'article reprend des extraits de sa biographie non autorisée publiée par un éditeur écossais.

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