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Jiemo
Le même sort est réservé aux scénaristes avec le "précepte" : "On vous fournit une visiblité..." contre un travail mal payé voire gratuit !
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Malagate
Bonjour,
L'armée de correpondants locaux payés une misère, sans aucun droit sur leur production une fois publiée et qui fournissent quand même régulièrement un travail de journaliste, on en parle un jour ?
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@CMichael_fr
Bonjour Justine,
Très joli article. Ma pauvre :-(
Je vous souhaite un CDI.
Et malheureusement de me conforter dans mon choix d'avoir renoncé au métier de journaliste il y a un an par refus de la précarité arrivé à un certain âge.Bonne continuation à vous.
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Thomas
Merci pour cet article très fouillé. Manque malheureusement un encadré sur la situation à @si, indispensable pour un article sur ce sujet. Quelle politique de la pige ? Quels tarifs ? Quels délais ? Tout y est-il pour le mieux pour les pigistes éventuels, ou y a-t-il des problèmes ? Merci!
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PREVENTION
Bonjour,
Merci pour votre papier. La situation que vous décrivez n'est malheureusement pas nouvelle. J'ai pendant de nombreuses années rédigé des articles pour un magazine professionnel. Ils ont toujours été payé en...droits d'auteur. Comme mon activité principale n'était pas journalistique mais liée au domaine professionnel du magazine j'ai pu à de nombreuses reprises proposer des thèmes qui, la plupart du temps étaient acceptés. Il faut dire que dans ce groupe de presse l'équipe de journalistes , équipe minimaliste, rédigeait des papiers dans des domaines très divers dont elle semblait ne rien connaître du moins dans celui qui était le mien. J'ignore si cela constitue un plus pour des journalistes ...Ils me donnaient parfois l'impression de découvrir une profession alors que je pensais naïvement que ce titre professionnel aurait été fondé à apporter des infos plus consistantes que celles contenues dans un gratuit mais bon, c'était un avantage appréciable pour moi. En revanche, comme j'assistais aux travaux de congrès internationaux pour en rendre compte et que je devais prendre en charge mes déplacements et hébergement, les règlements souvent tardifs dus aux bugs récurrents comptables que vous évoquez...ne couvraient pas parfois l'intégralité de ces frais. Cette situation m'a amené à mettre fin à cette activité pourtant passionnante lorsque la rédactrice en chef m'a proposé pour mon ultime collaboration un nombre de signes vraiment dérisoires. Inutile de dire que cette activité en revanche ne m'a rien apporté pour abonder ma maigre retraite actuelle. Faut pas rêver..
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Phénakistiscope
Merci pour cet article,
Cela me conforte aussi dans le fait que nous, les lecteurs, avons aussi une part de responsabilité, Internet nous habitue à tout trouver gratuitement sans se demander le travail que cela nécessite.
Après on râle parce qu'il y a trop de publicité, on veut de la qualité. Serait-on prêts à ne pas être rénumérés lorsque l'on passe des heures à travailler ?
La qualité, la patience nécessaire à certains papiers, se payent et plus nous serons nombreux à le reconnaître et à y prendre part (dans la mesure de nos moyens, mais les plus radins ne sont pas les plus pauvres !), meilleure sera l'information et plus diverse.
Pour approfondir le sujet lire : "Travail gratuit : la nouvelle exploitation ? " par Maud Simonet Éditions textuel
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judith
Je vote pour un cdi de Justine à ASI! Elle est excellente et a déjà fait ses preuves, il y a bien des annnees.
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Damien
Article d'utilité publique, merci Justine.
De manière générale, on manque trop d'articles sur les conditions de production de l'information. Passionnant d'en apprendre enfin davantage.
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Chris
dans la traduction-adaptation audiovisuelle (sous-titrage, doublage), on connaît les mêmes problèmes, et ça a commencé il y a plus de 15 ans : avec le marché du DVD, les tarifs ont baissé, les délocalisations ont commencé, les boîtes ont eu recours à des stagiaires longue durée ; dans le même temps, le développement des technologies numériques et du haut débit ont isolé les free-lances les uns des autres (auparavant, on avait des postes de travail dans les entreprises donc on se côtoyait physiquement)...
les tarifs ont continué à baisser avec l'explosion du nombre de chaînes (et le fléau de la téléréalité) et la recherche de rendement... parallèlement, les intermittents -les vrais, pas les permittents- ont été délaissés au profit des "auteurs indépendants" (pas de cotisations patronales, pas de congés payés, paiement à 60-90 jours voire plus parfois, voire jamais), et plus récemment on a vu des collègues obligés de prendre le statut d'autoentrepreneur pour pouvoir être rémunérés... c'est devenu aussi une activité "argent de poche" pour certains étudiants et fansubbers car depuis quelques années, c'est Netflix qui achève nos métiers ! sans oublier la reconnaissance vocale et autres joyeusetés de l'IA, qui ne sont pas du tout au point mais qui sont utilisés comme menace -avec la délocalisation- si on osait encore l'ouvrir...
au final, les rémunérations ont facilement été divisées par 2 ou 3 en 15-20 ans - tarifs forfaitaires injustes, prix au feuillet en baisse constante, etc. - sans qu'on n'y puisse rien... à part changer de métier ou travailler à la chaîne 60+ heures par semaine (si toutefois on trouve du boulot), pas de salut si on veut espérer s'en sortir financièrement ! et pour la qualité du rendu, évidemment, on repassera... d'autant que la phrase relecture a été largement abandonnée pour réduire encore les coûts - même chez Arte, je le signale au passage, ils ont cédé aux sirènes du low-cost et font appel en partie à des multinationales qui délocalisent allègrement (ex : Lylo)
bref, résultat, aujourd'hui, la déprofessionnalisation de ces métiers s'accélère (ex : Le Média fait appel à des bénévoles pour sous-titrer les vidéos)
NB : il y a 10 ans, quand certains journalistes encensaient le fansubbing, on a été bien dégoûtés -Télérama a reçu pas mal de courrier de membres de l'ATAA- et on se disait que pourtant ces journalistes auraient dû comprendre notre situation, et qu'ils avaient bien du souci à se faire pour eux-mêmes, avec l'explosion des blogs, des réseaux sociaux... eh ben voilà, on y est ! -
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