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* * * Stanley MILGRAM™ * * * Soumis à aucune autorité
Le rôle du communicant - a ne pas confondre avec l'attaché de presse - est de fournir à son client des explications fallacieuses qui ont l'aspect d'une vérité... et qui seront repris en titre par les médias...
Ne pas confondre la VÉRITÉ VIRTUELLE (du communicant) avec la RÉALITÉ RÉELLE (de son client)...
L'affaire DSK est par exemple un cas d'anthologie... avec un florilèges d'explications/justifications toutes aussi fantaisistes les unes que les autres, mais marquant les esprits en allumant un contre-feu pour éviter de penser : "Il n'y a pas de fumée sans feu" ; confortant ainsi ceux qui ne veulent pas croire que leur héro est un zéro.
Voir ici et là... mais la liste est loin d'être exhaustive... elle serait plutôt incommensurable. -
Asinaute sans pseudo 53b2b
[quote=Mais Charline, ce n'est pas n'importe qui. Elle est humoriste mais aussi journaliste. On n'avait pas à remettre en cause sa déclaration.]
La vérification de l'information serait de rigueur sauf lorsqu'elle provient d'un ou d'une journaliste. Il n'y a que moi que ça dérange ? -
Cultive ton jardin
Elle est magnifique sur cet extrait. Le ton, le sourire triste, l'appui sur chaque syllabe accompagné d'un hochement de tête, avec pauses adéquates. Et admirez la gueule compassée et les hochements de tête accompagnateurs des "journalistes" qui lui donnent la réplique (tu ne prononceras le nom de Charlie qu'avec respect). Et qui pourtant (que ce métier est dur) se sentent contraints à poser une question tellement agressive qu'ils en ont honte.
Merci aux Inrocks pour ce petit bijou. -
Geugeu
C'est pas vraiment une révélation mais la compréhension du système de la petite phrase de sa part montre quand nos chère oligarques en font, c'est prémédité. -
P3110K
Petit détail fâcheux : le site ozap que vous avez mis en lien est une sombre bouse. Passons les 3 enooormes pubs qui viennent remplir l'écran, les invitations à s'abonner, on clique sur la vidéo : ça charge, ça charge... La pub qui passe comme un charme, merci. On attend les 5 secondes pour être autorisés à récupérer notre cerveau et zapper la pub. Ça charge, ça charge... Ça charge... Ça ch... "Désolé votre navigateur ne peut pas afficher cette vidéo."
P...unaise de b...ordée de m...ardi !!! La pub elle passait bien hein, en...kysté !!!
Bref, je ne vous reproche pas les choix éditoriaux des pseudo-medias (ne pas rire) que vous mettez en lien mais le lien direct vers France Inter aurait peut-être été meilleur...
Sinon, bon article, je ne m'étendrais pas sur les communi-cons et les me(r)dias qui servent la soupe, je suis à court d'expressions subtiles :-) -
Sebastien Lemar
Le problème des "communicants", quelques soient leurs statuts - salariés ou externalisés - et leurs clients - entreprises ou individus - c'est qu'ils sont payés pour mentir: communication institutionnelle, communication commerciale, communication publicitaire, communication de crise, communication financière (la meilleure, celle-là, en termes de mensonge, la plus sophistiquée et la plus élaborée), tous les modes de communication sont fondés, en toute légitimité d'ailleurs, sur la mise en scène du réel, le story telling, la narration, la synthèse, l'essentiel, bref, le mensonge.
Le problème des "journalistes" c'est qu'ils sont un peu au courant et que ça finit par les gaver d'être pris pour des quiches (sauf quand ils sont eux-mêmes embauchés pour pipeauter et faire des ménages). Alors, oui ils twittent et retwittent sans retenue, oui ils relaient le buzz sans sourcer ni vérifier, oui ils copients/collent les AFP et les Reuters, oui ils amalgament et simplifient... Oui ils fuckent les communicants.
Et, eux aussi, du coup, ils mentent.
So what?
Vous voudriez, vous les communicants, que les journalistes ne sortent que vos mensonges à vous?
Pourtant on vous l'a appris à l'EFAP ou au CELSA que le journaliste était un être sensible à ménager, qui aime chercher LA vérité tout seul.
Enquêter, il aime ça, le journaliste. Alors les mensonges que vous lui serviez, avant, faute de mieux il les gobait en grimaçant un peu, mais, bon, il avait pas le choix.
Maintenant, grâce à la fée Internet, le journaliste il a l'embarras du choix. Le choix de l'embarras, aussi, du coup. Alors il choisit de ne pas choisir, et hop il balance tout ce qui lui plait. Et qui est viral.
Et voilà pourquoi votre DirCom est muette.
Dommage: elle parlait si bien.
Un conseil, les entreprises et les stars: faut embaucher des community managers; ils sont encore raisonnablement pas trop chers, et ils mentent mieux que les communicants Poilâne (i.e. à l'ancienne). -
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