Amir aux Francofolies : un récit fait d'amalgames et d'angles morts
Élodie Safaris - - 27 commentairesLa programmation de l'artiste franco-israélien Amir au festival des Francofolies de Spa en Belgique a provoqué une campagne d'appel au boycott, un communiqué de 10 artistes qui devaient également s'y produire et l'annulation de certains autres. En cause, les engagements passés d'Amir en faveur de l'armée israélienne et son silence actuel face au génocide en cours à Gaza. Retour sur un traitement médiatique parfois hasardeux qui, nulle part, n'a donné la parole aux artistes ayant exprimé leur "malaise". Mais a, en revanche, souvent évoqué et accrédité la thèse d'un mobile antisémite, pourtant jamais étayé.
Au cœur de ce mois de juillet, alors que les festivals musicaux se succèdent, l'un d'eux s'est retrouvé au cœur de l'attention médiatique pour des raisons bien plus politiques qu'artistiques. Alors que le chanteur franco-israélien Amir était prévu à l'affiche du festival des Francofolies de Spa, en Belgique, une campagne d'appel à sa déprogrammation et au boycott a été initiée par des compte militants belges de soutien au peuple palestinien, suivie par la prise de parole publique d'artistes également programmés à Spa. En France, l'affaire a fait l'objet d'une large couverture médiatique, parsemée d'amalgames et d'approximations, voire de fausses informations.
Un appel au boycott d’organisations militantes
Remontons aux sources de cette polémi...