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Jean-Michel M
Est ce que le calcul exclut les profs qui sont en burn out mais n’osent pas le déclarer à leur médecin, ceux qui estiment ne pas avoir la matériel adéquat, ceux qui sont en conflit avec leur direction ou les parents d’élèves et tiennent à le montrer, ceux qui ont seulement 10% d’élèves pouvant/voulant participer aux activités en lignes, ceux qui ont essayé mais pour qui ça n’a pas marché (cf un des messages précédents), ceux qui en profitent pour soigner un proche malade, ceux qui sont à 1 an de la retraite, ceux qui ont essayé au début et se sont essoufflé à la fin, ceux qui ont paniqué au début mais se sont rattrapé sur la fin, ceux qui en profité pour refaire leurs cours, ceux qui....
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Pseudanonyme
Pendant le confinement, en tant que remplaçant qui du coup n'avait rien à faire (bon, j'étais bien inscrit sur la liste des volontaires pour garder les enfants de soignants mais on ne m'a jamais appelé), je me demande si j'ai fait parti de ces fumeux 5%...
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dudu
Je ne sais pas si on peut parler de profs décrocheurs étant simplement grand-père de petits-enfants en primaire théoriquement scolarisés cette année scolaire en premier et second cycle de secondaire, mais ce que je sais c'est qu'après le foutoir scandaleux du " bac avec contrôle continu à 30%" (en réalité combien de %??) le lycéen en question n'a que qq heures de présumés cours à qq élèves, certains profs s'excusant de ne pouvoir assurer le télétravail) et que l'élève de CM1 qui pensait avoir cours la semaine prochaine (en se basant sur l'allocution du président de dimanche dernier) a appris qu'il n'aurait finalement pas classe : Vive les vacances, bonjour les jeux vidéos...
J'ajoute que les établissements en question sont pour certains publics pour les autres privés.
Après ça je ne peux m’empêcher de renommer le ministère en ministère de la Vacance nationale !
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karlbourd
Perso étant instit de cp j'ai travaillé par Skype avec tous mes élèves par groupe de 6 une heure et demi par jour en répétant la même séquence quatre fois par jour. C'était très difficile car beaucoup de bruits parasites et les derniers temps de coupures internet. Quand aux plate formes dédiées (ENT et compagnie) elles étaient vite saturées et pas forcément d'accès simple quand on était comme moi fatigué par la prise en charge d'une personne âgée. Je suis sorti de ce télé travail sur les genoux. Sans parler de la déshumanisation de l'écran.
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Le Radoteur
C'est si compliqué que ça de calculer sur un nombre fini le pourcentage précis des catégories d'absents (arrêts maladie, garde d'enfants , télétravail, décrocheurs, etc).
Etant âgé je ne me souviens plus en quelle classe j'avais appris les pourcentages mais il me semble qu' actuellement on commence en CM2.
Au ministère de l'Education Nationale il doit bien y avoir des matheux.
Sauf s'ils sont comme les ministres de l'Education Nationale Xavier Darcos et Luc Chatel qui ne savaient plus faire une règle de 3.
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annek
Les chiffres relayés par la presse viennent du ministère. Les journalistes les utilisent :" profs décrocheurs" " fainéants" " bonnet d'âne" ..
Dans quel but ? Les journalistes pour le buzz sans doute.
Le ministère, cela me semble évident : Et si les profs se mettaient à réclamer un " Ségur" pour service rendu pendant le confinement !Déjà, Sisbeth leur avait suggéré de s'occuper en allant cueillir des fraises parce qu'ils ne travaillaient pas.
En lançant ce nombre de 40 000 profs décrocheurs, ils se prémunissent de toutes sortes de revendication salariale.
J'ai 5 petits-enfants en école primaire et maternelle, je peux vous assurer que leurs enseignants ont bossé !
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corinnejuan
Au sujet de ces derniers, Perrine Dufoix explique qu'ils ne peuvent pas être comptabilisés dans les 5% puisque "quand vous êtes empêchés parce que vous devez garder vos enfants, vous êtes empêchés de venir en présentiel. Mais vous n'êtes pas empêchés de télétravailler".
La conseillère en communication du Ministère ne sait pas de quoi elle parle: pendant le confinement, les ASA permettait justement aux personnes avec enfants de ne pas avoir à télétravailler car on ne peut pas "en même temps" travailler et s'occuper de ses enfants. Cette possibilité existait aussi dans le privé sous un autre nom. Elle ne connait pas ce dont elle parle et ça ne la gêne pas que l'on puisse s'occuper de ses enfants le jour et donc travailler la nuit. (quand on vit seul.e ou avec un.e conjoint.e ayant continué à travailler en présentiel).
Avec le déconfinement, ces ASA ont été adaptées pour ne concerner plus que les enseignant.es dont les enfants en pouvaient pas aller à l'école (car pas de place pour eux ou pas réouverte) et dont le ou la conjoint.e travaillait à l'extérieur.
A noter que de nombreux.ses enseignant.es qui y avait droit n'ont pas pris les ASA et ont travaillé en distanciel tout en s'occupant de leurs enfants. Mais c'est leur choix ( et celui aussi d'autres salariés du privé) et c'est incroyable de ne pas comprendre que cela ne peut pas être la norme dans un pays ayant un droit du travail digne!
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buns
Je ne comprends toujours pas comment ces chiffres font polémique, quand ils se situent à peu près dans la moyenne française. Je pense même que vus le manque de moyens et la période exceptionnelle, 5%, c'est pas énorme.
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Francis CLEMENT
Il y en a qui font le job et c'est pas avec l'aide de l'éducation nationale.
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Maïdo
Merci pour cet éclairage. Je peux témoigner que cette polémique me touche profondément, moi qui ai assuré (seul) le suivi pédagogique de mes 2 enfants au primaire en même temps que je gérais les cours de mes élèves de collège avec le peu de moyens que l'on sait. Une période exténuante qui aura sucité tellement peu de reconnaissance...