-
Vincent
A part décortiquer le JT sur le pass sanitaire, comment se positionne ASI face à cette mesure? Est ce qu'asi va rejoindre les medias mainstream en catégorisant les manifestants contre ces mesures comme des personnes du RN ou des gilets jaunes, atteignant le point Godwin et qui préfèrent garder leurs libertés personnelles plutôt que de limiter la propagation de la pandémie ? Ou ASI va peut être essayer de voir que la corrélation entre pandémie et pass sanitaire n'est pas si évidente et qu'on met le doigt dans l'engrenage d'une société du contrôle numérique par la porte de la crise sanitaire? Hollande avait profité de l'état d'urgence pour empêcher des manifs écolos. Les usa avaient enclenché un système d'écoutes massif suite aux attentats du 11 septembre, dénoncé par Snowden. La Chine a mis sous contrôle ses citoyens avec le QR code. Est-ce que ASI va-t-il rester aveugle et gober toutes les informations mainstream sur le sujet du pass (dont celles des fast checker des diverses rédactions mainstream) . Même Nicolas Martin sur France culture avait fait une vidéo des idées claires pour dezinguer l'expression "dictature sanitaire". Cette vidéo apparaît obsolète depuis les annonces d'Emmanuel. Et oui, comme il le montrait dans sa vidéo, le terme dictature ne correspond pas aux types de dictature rencontrées dans le passé. Mais c'est une réflexion purement intellectuelle, mentale, bien loin de la réalité. On joue sur les mots. Même Étienne Klein, dans une conférence sur le hasard, montrait que derrière ce terme se cachait de nombreux concepts différents les uns des autres. Idem pour dictature. C'est pourquoi je parlerai plutôt ici de société de contrôle. On pense à bienvenu à gataca, ou autre roman dans le même genre, ou l'identification est partout à partir de tests ADN instantané et où un citoyen de seconde zone arrive à contourner le système. Pour finir, dans le journal de France culture du 17 juillet, il y avait eu un choix rédactionnel Insidieux, où, avant d'aborder le sujet des manifestations dites par les medias de manifs "anti pass" (comme d'autres expression antivax, antiogm, car les medias aiment catégoriser franchement sans faire de détails), on montrait l'évolution du variant delta dans diverses régions pour bien faire peur et donner un sentiment de légitimité des mesures du pass sanitaire et d'illégitimité aux manifs. Conclusion : absence totale de réflexion sur la société de contrôle qui place ses pions. Absence de réflexion sur la chaîne France culture, qui est normalement la chaîne de référence pour réfléchir et se questionner. J'espère qu'asi va combler ce vide. J'en suis sûr.
-
tosh
je laisse le fond de cote, sacre boulot de derusher et monter tout ca avec de surcroît la voix off en directe, faut avoir les nerfs bien accroches effectivement. article très éclairant.
A ce stade ils pourraient presque nous produire un journal a la carte avec séquences de gauche ou de droite au choix.
-
Jiemo
Tout ceci mérite un petit "voté" !
-
Olaboum
Waouhou ! Ça tourne en rond ASI. Les micro-trottoirs c'est nul, ça ne sert à rien, c'est du journalisme paresseux. Ça fait longtemps qu'on le sait. Quel intérêt de décortiquer la cuisine des bras cassés de France 2 ?
Prenez un peu de hauteur.Par exemple, Cnews qui a une autorisation attribuée par le CSA couplée à un cahier des charges. La moitié du temps, quand vous zappez sur Cnews vous tombez sur des rediffusions.
Tous les dimanche après_midi il y a une emission dédiée aux catho intégristes.
Tout ça correspond à leur cahier des charges. Enquêtez !
-
Bartabac
Vous avez vu les gens le pense alors faites comme les gens puisque vous êtes des gens .Euh , y a mon voisin qui s'est pendu , faut que je fasses pareil ? A pas compris ...Ils nous prennent vraiment pour du bétail . Et avec la vaccination on atteint des sommets , au fait z'avez lu l'institut pasteur qui dit ce qui faut pas dire , "l'ivermectine (anti parasitaire ) en traitement avec l'azytromicine , permet des formes moins grave de covid , si employé tôt etc etc ça vous rappel rien ? l'hydro , azytromicine , anti parasitaire ...Non ? vraiment ?
-
john z'guéner
et l'essentiel qu'ont retenu les JT, ce sont les mesures sanitaires inapplicables... et rien sur les réformes économiques pourtant annoncées dans le même discours. Et qui vont vraiment changer les choses... Retraites et chômage, ce sera pou plus tard!
ou la hiérarchie de l'information...
-
Max Médio
Ce sont plutôt des macrons-trottoirs (pléonasme). Des journalistes obséquieux valident la communication - la mise en scène - du pouvoir. A@I n'arrête pas d'en apporter la preuve. Il serait temps que la profession se responsabilise comme y appelle Julia Cagé dans la dernière émission. Les journalistes ne se posent jamais de question sur eux-mêmes ?
-
A sinaute sinaute et demi
Merci pour ce décorticage implacable.
-
A sinaute sinaute et demi
"Françaises, Français, mes chers* compatriotes de l'Hexagone"
Ben tiens !
C'est les corses et corses , les antillaises et antillais , les réunionnaises et, les réunionnais, les guyanaises et guyanais, les calédoniennes et calédoniens, les tahitiennes et tahitiens, toute celles et ceux qui habitent des confettis de France perdus sur les mers du globe vont être contents : Comme ils ne parlent pas l'hexagonal ils ne sont pas concernés par les coups de menton d'Emmanuel I (ou Napoléon IV).
(*) petit Manu à sa Bribri ne sait pas inclusiver jusqu'au bout.
Il reste tant à dire sur le micro-trottoir...
-
Paddy
Les micro-trottoirs sont le degré zéro de l'information, et constituent cependant désormais une grosse part du temps des journaux télévisés. Plus besoin de commenter, d'analyser, de disséquer l'info pour en tirer des conclusions intelligentes : on se contente de recueillir la parole des passants. Devant nos postes, on écoute donc des avis de gens ordinaires. Très bien, mais finalement, qu'est-ce que l'avis de tous ces gens nous apporte, quand il n'est finalement guère différent du nôtre ou de celle de notre voisin de palier ? Au début des vacances, on tend le micro aux familles à la plage, après une catastrophe, vers les riverains concernés, lors d'une grève, vers des usagers (mécontents, de préférence), etc... En quoi sont-ils représentatifs d'une population ? Que peut-on tirer de toutes ces banalités, qu'en général on devine avant même qu'ils n'aient commencé à parler ?
Du journalisme paresseux... Et, comme l'article le souligne, parfois bidonné.