Alep : à propos, quels sont les arguments des Russes ?

Vincent Coquaz - - 67 commentaires

Sur Alep et l'échec de la trève, les éléments de langage des uns et des autres

La situation humanitaire catastrophique à Alep (80 morts par jour) et la destruction d’un hôpital dans des bombardements attribués au gouvernement syrien et à la Russie ont eu raison de la volonté américaine de discuter avec Moscou. C’est ce qu’expliquent les médias français, qui reprennent largement les éléments de langage de la diplomatie américaine, quand les médias russes eux se cantonnent à donner la version du Kremlin. Mais dans quel contexte cette décision a-t-elle été prise ? Quels sont les arguments du côté russe ? Et peut-on renvoyer dos à dos les différentes versions ? Plongée dans le bourbier (médiatique) d’Alep.



"Tout le monde est à bout de patience avec la Russie." La phrase est du porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, et résume assez bien la version américaine sur la suspension des pourparlers avec la Russie concernant une nouvelle trêve en Syrie.

Les raisons de l’arrêt des discussions du côté américain sont largement rapportées dans les médias français. "Washington a annoncé avoir suspendu les discussions avec Moscou, accusant les Russes de ne pas se conformer à leurs engagements. Sur le terrain, une semaine d’offensive du régime – avec le soutien de l’aviation russe – a eu raison du plus grand hôpital de ...

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