Agression supposée d'une syndicaliste d'Areva : emballement de Libération ?
Sébastien Rochat - - 4 commentaires"Même le retournement, il faut s'en méfier" (journaliste Libé)
Le journal Libération s'est-il trop avancé en consacrant une double page en décembre 2012 à l'agression d'une syndicaliste d'Areva ? La question est posée après le placement en garde à vue de la victime dans le cadre d'une procédure de dénonciation de crime ou délit imaginaire. Des "incohérences" dans son récit seraient à l'origine de ce nouveau rebondissement dans une affaire complexe, mêlant faits-divers et secret des affaires, et dans laquelle apparaît Anne Lauvergeon, ancienne présidente d'Areva et actuelle présidente du conseil de surveillance... de Libé. Joint par @si, le journaliste de Libé conteste tout emballement et explique les difficultés d'une enquête loin d'être terminée.
Tout commence le mercredi 19 décembre 2012. Sur une double page, Libérationrévèle qu'une "syndicaliste d'Areva [a été] saucissonnée dans son salon" deux jours auparavant. L'agression s'est déroulée dans un pavillon d'Auffargis (Yvelines). "Arrivé par derrière, l’agresseur l’a immédiatement cagoulée, puis bâillonnée avant de la ligoter à un fauteuil. Puis une phrase, une seule, balancée comme une menace : «C’est le deuxième avertissement, il n’y en aura pas de troisième.»", raconte Libération. Un simple fait-divers ? Pas vraiment. Car la victime, retrouvée par ...