Affaire Alessandri : la rude enquête des télés dans les trous d'une enquête judiciaire
Sébastien Rochat - - 5 commentairesEquipe de TF1 agressée, "témoin" filmé en caméra cachée, etc
Les magazines de faits divers ont-ils vocation à alimenter les faits divers ? La question se pose après la plainte déposée par des journalistes de l'émission Sept à huit de TF1, agressés par un homme avec qui ils avaient rendez-vous dans le cadre d'un tournage sur l'affaire Alessandri. Cette affaire criminelle, dans laquelle Edwige Alessandri a été condamnée pour le meurtre de son mari bien qu'elle ait toujours nié les faits, avait déjà fait l'objet de plusieurs émissions (Faites entrer l'accusé, Spécial Investigation) et le témoin en question avait déjà été interrogé, en caméra cachée, par Canal+. Derrière cette affaire, la question de la place des journalistes et du rôle de la télévision dans des affaires criminelles déjà jugées ou en cours.
Une fois de plus, c'est la vieille histoire des médias qui tentent de s'emparer d'une erreur judiciaire potentielle. Avec un fait divers dans le fait divers. Vendredi 12 avril, deux journalistes de l'émission Sept à huit, diffusée sur TF1 chaque dimanche, ont été agressés à Loriol-du-Comtat (Vaucluse). Ils avaient rendez-vous avec un homme d'une trentaine d'années dans le cadre de l'affaire Alessandri. Le "rendez-vous avait été calé avec les journalistes. Mais fortement alcoolisé, il n'aurait pas supporté cette visite", explique le quotidien La Provence. Résultat ? L'homme aurait cassé le pare-brise de la voiture des reporters de...