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LG
Il y a quelques boulettes dans le chapô et en début d'article :
- pas CELLES de la police
- la voie est LIBRE
- comparution SUR reconnaissance préalable DE culpabilité
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Jean-Michel M
Le problème c’est que les violences policières sont régies par la section « déontologie » du code de la sécurité interieure (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000025503132/LEGISCTA000028285853/2021-05-01), et il est donc organiquement séparé du code de procédure pénale instituant la Police Judiciaire (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000025503132/LEGISCTA000028285853/2021-05-01).
Le terme même de « déontologie » est assez faible. (Dans le droit privé par exemple tout le monde se fout de la déontologie, ça n’a aucune valeur légale ou disciplinaire.)
Enfin, les sanctions sont clairement indiquées comme étant avant tout « disciplinaires » et régies par l’Inspection Générale. Les sanctions pénales ne sont pas exclues mais reléguées à un autre code.
Je n’ai pas regardé pour les gendarmes mais je suis sûr qu’on a le même genre de mille-feuille législatif.
Seule la déclaration des droits de l’homme rappelle clairement que cet exercice doit se faire dans l’intérêt général et non pour un intérêt particulier).
Implicitement on comprend qu’il s’agit de l’intérêt des citoyens et non de l’Etat (qui n’est qu’une émanation indirecte des citoyens), mais ce n’est pas dit explicitement.
Mais bon, l’Etat français est connu pour bafouer cette déclaration sur plusieurs sujets.
Quoiqu’il en soit, il manque clairement une petite phrase dans un texte fondateur qui limiterait les bavures.
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christina
Une perle d'inventivité des activistes, trouvée dans une brève de France 3 au sujet de l'A69 :
"D'autres engins avaient été incendiés mi-avril sur ce chantier de la future autoroute Castres-Toulouse. Leur dégradation et destruction par les flammes avaient eux été revendiquées par un gang, baptisé Gang d'Insolent.e.s éclatant le Capital."
Dommage que la journaliste n'ait pas relevé cette perle* en en précisant l'acronyme...
(* haha mais on a la coquille... "avaient, elles, été revendiquées", non ?)
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Georges-Henri
Deux orientations se croisent, la première qui semble concertée au niveau de certains Pays Européen c'est la repression des mouvements écologiques. Il s'agit de traiter cette opposition politique à l'égal d'une forme de délinquance.
La seconde, c'est le choix depuis l'arrivée au pouvoir du Président de la violence répressive qui aboutit à causer des dommages aux manifestants (jusqu'aux équipements policiers spécifiquement conçus pour créer des dommages).Jamais il n'y a eu autant de manifestants concernés par cette pratique devenue institutionnelle et banale. Il en résulte que lorsqu'on se rend à une manifestation, on s'inquiète des risques au moins autant que de la cause qu'on veut défendre.
S'exprimer peut donc à tout moment coûter le prix d'yeux, de dents, de membres... pire encore, nous le voyons d'accusation de violence envers des dépositaires de l'autorité publique.
Et... dans l'espace médiatique, personne ne vous entend crier !
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ramon 4
"affirmation" est devenu un mot masculin ? Mais que fait me too ?
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Chimiste Approximatif
Le message est clair pour nos amis écologistes :
Si vous échappez aux lanceurs de balle « de défense », aux grenades « de désencerclement », aux gaz et aux matraques lors des manifestations, vous serez traqués jusque chez vous, on ne se contentera pas de défoncer votre porte à 6h du mat, votre gueule aussi sera bien défoncée, et si possible devant vos enfants.
Bravo à ceux qui ont encore le courage d’aller manifester.