Tewolf 6 février 2016 à 14:44
La police a bénéficié ici d'une double chance :
- le grand amateurisme d'Abaaoud, qui s'est vanté de ses "exploits" auprès d'un témoin.
- le fait que ce témoin a bien voulu alerter la police.

Cela risque malheureusement de ne plus être le cas à l'avenir...

Thomas P 6 février 2016 à 08:11
Mais je comprends pas.
Jusqu'à présent, je pensais que c'était principalement Hasna Aït Boulahcen, sur écoute, qui avait mené les enquêteurs à la planque d'Abaaoud.
Je cite Paris Match du 27 novembre (ouais, j'ai pas honte) :
"C’est elle qui conduit malgré elle les enquêteurs jusqu’à Abdelhamid Abaaoud --
Elle est sur écoute, triplement branchée par la Direction générale de la sûreté intérieure (DGSI), par les services judiciaires (Sdat) et par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis pour trafic de stupéfiants. C’est elle qui conduit malgré elle les enquêteurs jusqu’à Abdelhamid Abaaoud, l'un des coordinateurs des attentats du 13 novembre. Tous les deux sont cousins, par leurs mères.
Mardi 17 novembre, Abaaoud erre dans les rues sans point de chute. Il appelle à l’aide Hasna pour qu'elle lui trouve un logement. Ils se retrouvent sur un parking désert à Aubervilliers, puis se rendent dans un appartement, à Saint-Denis, au 8 rue Corbillon. Ils sont suivis et localisés. A 4h20, l'assaut est donné."
Y aura-t-il un démenti de cet enfumage ?

Bruanne 5 février 2016 à 20:43
Jusqu'où iront-ils ?
Jusqu'à quand on supporte ?

Evora 5 février 2016 à 12:41
"Après la diffusion de cette interview, le 4 février, sur RMC et BFMTV, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui."

Le parquet de Paris, donc le gouvernement, ouvre une enquête judiciaire contre la presse, qui soutient la victime, elle même soutenue par la LDH dans cette sortie médiatiaque dans le seul but est d'être protégée et soutenue. Après avoir fait pression contre RMC/BFMTV pour virer leur chroniqueur Guénolé qui demandait une enquête parlementaire sur les attentats, encore une pression de plus envers cette chaine pour cacher la réalité honteuse des failles de la police. Tous les pays (US, GB, Esp) ont eu leurs services de renseignement/police remis à plat après les attentats suite aux failles détectées. Nous, c'est circuler il y a rien à voir, aucun reproche, toutes les têtes restent en place. Et même le contraire, des moyens hors-norme leur sont donnés, sans ou avec très peu de contrôles, nous rapprochant plus de pays comme la Russie ou la Turquie. Mais rien n'y fait, la culture du soupçon, des privations arbitraires de liberté et de la surveillance de masse s'installe en France, au yeux du monde. Elle s'en fait même un étendard dans les instances des Nations Unies allant porter haut et fort ces mesures liberticides à la face du monde.

Après, à 52% de FN dans la police et l'armée, il ne faut pas s'étonner qu'un tel sort ait été réservé à cette dame héroïque. Arabe, c'est toujours être un peu coupable pour les gens d'extrême droite, même quand on sauve des vies. Si cela avait été un "français de souche", pour reprendre l'expression honteuse du Président de la République, les services d'ordre l'auraient probablement mieux protégé, voir lui aurait promis une légion d'honneur.

Ne nous étonnons pas dorénavant que certains au courant d'un attentat ne parlent plus. Quand on a des services de police et de l'armée qui se comportent ainsi face aux citoyens courageux, soutiennent l'extrême droite, font de la surveillance de masse, on a le devoir de chercher à les recadrer par tous les moyens, quelqu'en soit le contexte avant qu'ils ne prennent tout le pouvoir.

Malheureusement, il faut pas compter sur le gouvernement actuel qui se range sans conditions de leur côté, leur déroule le tapis rouge. Dans n'importe quelle démocratie, les responsables auraient démissionné après autant d'attentats mais pas en France, au contraire, on les renforce. Ce gouvernement est une honte mais on est encore loin d'avoir touché le fond. Le pire est à venir puisque sous prétexte de terrorisme, on est avec eux ou avec les terroristes. Tous derrière le drapeau qu'ils disaient... solidaires des autorités, dans tous les cas.

Ranabat 5 février 2016 à 12:36
Les commentaires sur cet article ont visiblement été soufflés par l'ouragan circonflexe !