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Flecktarn
Comment distinguer le vrai du faux ?
C'est facile, dans un premier temps, vous sélectionnez ce qui est manifestement faux, par exemple la notice rouge d'interpol contre Jean-Claude Mas pour "présomption de conduite en état d'ivresse" au Costa Rica, ou le suicide du militaire israelien sur le toit de l'aéroport de Tel Aviv en présence de Sarkozy, Peres, Olmert à l'aide d'un fusil d'assaut.
Ensuite vous cherchez les articles plus détaillés dans la presse nationale, et si vous n'êtes toujours pas convaincu il suffit de recouper les différentes versions entre des médias de différents pays, sachant que tous mentent et que tous parlent dans leur intérêt, les plus objectifs sont ceux qui ne sont pas concernés, mais les plus partiaux apportent souvent des détails qui donnent une coloration particulière.
Croire que les médias français sont moins nazes que les médias russes, c'est exactement ça : une croyance. -
Winston Smith : misanthrope
Après 10 ans de silence, l'ex-agent de la CIA Susan Lindauer témoigne sur le 11 Septembre et ses propos sont détonants :
- les services de renseignement US savaient.
- Mohammed Atta était un agent US.
- Des camionnettes sont venus pendant une semaine dans les sous-sols du WTC avant l'attentat.
http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/l-ex-agent-de-la-cia-susan-33192 -
nutspubcrawl
Un autre 11 septembre possible ? Débat Michel Collon / Ministre de la Guerre
Michel Collon
18 septembre 2011
Investig'Action - VIDEO : Un autre 11 septembre possible ? Débat Michel Collon / Ministre de la Guerre Pour les 10 ans de l’attaque sur les tours du World Trade Center à NY. RTL a invité Michel Collon, Isabelle Durand (Ecolo), Pieter De Crem (Ministre de la Défense) et d’autres experts favorables aux invasions de l’Irak, l’Afghanistan et la Libye.
le lien ici : http://michelcollon.info/VIDEO-Un-autre-11-septembre-est-il.html -
AA
Étonné de l'absence de réaction d'Alain Korkos dois-je en penser que j'ai heurté son américanisme?
Peut-être, effrayé par ça, est-il influencé par ça:
« QUOI DE PLUS TRAÎTREUSEMENT AMÉRICAIN QUE LE LOGO DE L’UMP ?
Le logo de l’UMP a été très travaillé par une agence de communication. Il présente des lettres blanches sur un fond bleu-rouge, partagé moitié-moitié, ce qui vise à symboliser l’amour de la patrie (par l’apparence tricolore), et l’équilibre entre la droite et la gauche.
Au milieu du logo se dresse la silhouette blanche d’un arbre au tronc épais et au feuillage touffu, reposant sur une ligne horizontale. Cet arbre massif, qui ressemble fort au goût affiché de François Mitterrand pour les arbres, est censé évoquer la stabilité, la durabilité, la solidité, la prospérité, la paix, les valeurs paysannes ancestrales et le bon sens.
Tout cela constituerait un logo de bon aloi pour un parti politique dirigeant la France si l’on ne relevait pas un détail étrange : contrairement à l’impression que l’on en a de prime abord, les couleurs du logo de l’UMP ne sont pas celles du drapeau français.
En effet :
le bleu n’est pas du tout le bleu marine foncé de notre drapeau national mais une sorte de bleu pétrole, éclairci et brouillé par une forte proportion de rouge et de vert. Dans la palette RVB (Rouge-Vert-Bleu), le bleu du drapeau français est approximativement R0-V10-B94 alors que le bleu du logo UMP est à peu près R46-V89-B151 :
de même, le rouge n’est pas le rouge profond du drapeau français (approximativement R214-V19-B19) mais un rouge framboise, grisé et rosi par une forte proportion de bleu (approximativement R201-V19-B67).
Ces changements de couleurs sont-ils des détails ? Pas du tout. Dans un logo, a fortiori un logo conçu par une agence de communication très professionnelle, rien n’est dû au hasard. Si le logo de l’UMP ne reprend pas nos couleurs nationales mais des couleurs sensiblement différentes, c’est qu’il y a une volonté derrière.
Quelle volonté ?
Pour la découvrir, il suffit de remarquer que ces couleurs, discrètement substituées à nos couleurs nationales, sont en fait des couleurs typiquement américaines. On les retrouve dans un très grand nombre de logos officiels, sportifs, religieux, associatifs, et même politiques, outre-Atlantique.
...
Ces comparaisons sont irréfutables : le logo de l’UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité sont typiquement celles d’un organisme états-unien. »
Resterons-nous indifférents à la chute d'Icare ou travaillerons-nous à l'envolée de l'intelligence humaine? -
AA
« Je dis ça pour suggérer de décaler la discussion sur un plan un peu plus fructueux, potentiellement. » IT
Or dans quelle opposition nous voilà !
D'un côté les conspirationnistes qui seraient victimes des théoriciens du complot.
De l'autre, les conspirationnistes qui seraient victimes de la machination de l'appareil d’État de l'Empire.
Qui, dans l'un et l'autre camp (je ne considère que les gens honnêtes), se reconnaît dans ce dans quoi l'enferme l'autre camp ?
Mon échange avec Djac Baweur me semble avoir fait apparaître ce à quoi chacun dans ces deux "camps" aspire : le dépassement (et sa difficulté) de ce que l'on sent bien être des positions sclérosantes qui ne correspondent pas au désir d'humanité de chacun.
Nous vivons dans un moment du monde dans lequel l'individu moyen, même informé (parce qu'il est "actif" dans la recherche d'information), ne peut se prévaloir d'aucune certitude. Autant sur le sens de la vie en société que sur les sources d'information auxquelles se fier.
Dans ce contexte, les grandes peurs dont les sociétés humaines ont connu de nombreux épisodes dans les périodes troublées, trouvent un terreau fertile. (N'avons-nous pas connu la peur du "bug" de l'an 2000 ? Ne parle-t-on pas de la fin du monde en 2012?)
Aucun d'entre-nous, dans ce forum, ne met en doute les stratégies et les manipulations de l'Empire principalement représenté par l'appareil d’État états-unien. (Je ne retiens ni les théories du lobby juif, francs-maçon, ou autres illuminatis. L'intérêt objectif des grands capitalistes me suffit amplement.)
Aucun d'entre-nous ne met en doute l'utilisation de ces périodes d'insécurité sociale et spirituelle par des groupes aux intérêts obscurs qui surfent sur les terreurs de masse pour promouvoir des thèses millénaristes obscurantistes mais lucratives pour eux. Et nous savons que les rideaux de fumée sont nombreux et opaques. Par exemple, ne peut-on s'interroger sur le fait que les sites "identitaires", "nationalistes", d'extrême-droite (ou Sarkozy récupérant des penseurs de "gauche"), développent des thèmes critiques sur la mondialisation, l'Europe, etc. sous des formes qui récupèrent sans vergogne ce que dénoncent historiquement l'extrême-gauche ou les "marxistes" ? Ne peut-on y lire une occupation de l'espace critique qui rendent inaudibles les analyses de ces derniers en les renvoyant à reprendre les thèses de l'extrême-droite ? Complot, ou stratégie intelligente ?
Aucun non plus qui doute que ces deux mâchoires de l'étau vont utiliser les méfaits et mensonges l'une de l'autre pour semer le doute et utiliser nos fragilités psychologiques d'individus isolés et séparés par un système que nos "égos" intéressent.
Face à ce défi, nous n'avons chacun que notre fragile raison dont on sait qu'elle peut être facilement pervertie de multiples façons. Les "pouvoirs" de tous ordres, l'histoire nous le montre abondamment, ont "logiquement" intérêt à nous priver de l'assurance que les collectifs de vie, de production, d'affinités avaient patiemment et souvent douloureusement construite pour que nous soyons conscients de notre force. Ils s'y sont employés avec violence au cours du temps, rompant toutes les solidarités. Aux solidarités des travailleurs des campagnes et des usines ils ont opposés les "foules" et les "masses" urbaines indifférenciées et anonymes plus facilement manipulables.
Internet est l'aboutissement de cette schizophrénie qui fait de nous des individus isolés devant une machine qui leur permet de "communiquer" avec des masses virtuelles qui ne sont plus les masses des totalitarismes fascistes .
Quoi d'étonnant alors que certains d'entre nous utilisent leur propre rationalité pour dénoncer les dangers des manipulateurs sectaires prompts à capter les proies égarées au risque de se réfugier dans les bras d'un pouvoir qui bien que perçu notoirement imparfait représenterait le "moindre mal", dût-on le payer au prix de notre liberté ?
Que d'autres, mettant plus l'accent sur l'intolérable arrogance de pouvoirs autoritaires et trompeurs se revendiquant d'une démocratie qu'ils volent à nos imaginaires, n'hésitant pas à fabriquer à partir des égarés en tout genre que génère leur gestion du monde, des ennemis publics de tous ordres, essaient de s'accrocher au faible espoir, à l'utopie ?, que nous retrouvions nos capacités instituantes pour changer la "nature" même du pouvoir ? Quitte à lui donner un autre nom.
Est-ce que tenter de se réfuter à coups d'arguments techniques ou pseudo-techniques, logiques ou pseudo-logiques, de références pertinentes ou sulfureuses, mettant en jeu des rapports à la vérité, au vrai, au concevable que, jour après jour, les appareils de "décérébration" s'évertuent à rendre facteurs de division plutôt que de progrès humain, nous permet de réduire notre impuissance collective à peser sur le cours de ce qui pourtant concerne nos vie ?
Internet, tant vanté lorsqu'il s'agit de se donner rendez-vous sur une place publique, ce qui est un bon usage, ne doit-il plus être qu'un réceptacle d'affrontement d'opinions lorsqu'il s'agit d'une entreprise de presse en ligne ? C'est qu'on veut nous faire accroire que le débat public s'y résume et que le réseau se substitue à l'institution.
En tout lieux (entreprise, habitat, reproduction de la force de travail, école), depuis l'origine de son temps, le patronat, propriétaire (par le vol et l'expropriation) des moyens de production et de distribution-diffusion, veut nous faire croire que, employés ou clients, nous n'avons qu'à fermer nos gueule et laisser décider ceux qui "savent", ceux dont la condition de propriétaire garantit la capacité gestionnaire et le souci de l'intérêt commun puisque celui-ci coïnciderait avec leur intérêt particulier. S'y soumettre, n'est-ce pas cela la soumission volontaire ? N'est-ce pas abdiquer avant que de combattre le pouvoir de notre acte de parole ?
Certes , les combats décisifs n'auront pas lieu sur la toile. Mais la capacité à élaborer collectivement
les solutions à nos besoins individuels et sociaux supposent en toutes circonstances la capacité à prendre des décisions par l'utilisation d'un langage commun*. Et les conditions d'exercice de ce langage définissent son statut.
Selon la catégorisation aristotélicienne, la rhétorique, qui fait partie des techniques de preuve les plus faibles, est le type de discours utilisé dans les joutes oratoires, les conversations ordinaires.
La dialectique, elle, est la technique persuasive d'usage dans les débats formels qui se déroulent, par exemple, dans l'enceinte du palais ou au sein des assemblées populaires (Paul Jorion).
Mais Aristote voulait le pouvoir aux philosophes (philosophie, reine des sciences) qui dominent la maîtrise de l'analytique qui est la méthodologie de la preuve constitutive de la connaissance certaine (épistémè).
Or, aujourd'hui, science n'est pas raison. Et celle qui prétend diriger le monde sous les atours de la rationalité n'a plus grand chose à voir avec la philosophie.
Investir le champ du politique aujourd'hui passe certainement par notre capacité collective à réinscrire les échanges dans l'efficacité opérationnelle de la dialectique. Et à considérer que notre statut institutionnel d'abonnés excède notre condition de client dans la dimension de responsabilité qui s'impose à ceux qui choisissent de mettre leur parole sur la place publique.
* les AMAP, les coopératives de production et de consommation, les coordinations, les ateliers populaires, la "base" de certains syndicats, sont des laboratoires où s'expérimentent péniblement cette réappropriation. Encore faut-il ne pas se contenter de penser qu'il suffit de bonne volonté et de cœurs purs, voire de sain bon sens ou de solide logique rationnelle pour déjouer les pièges du pouvoir qui prend les formes du discours. Les multiples "sectes" philosophiques grecques (logiciens, stoïciens, sophistes, idéalistes, ...) ne se sont pas affrontées pour le seul plaisir des mots depuis que Solon à "inventé" la démocratie. -
bysonne
. -
NM38
Sur mon lieu de travail, la "théorie" la plus en vogue est que Bush a commandité les destructions des tours pour permettre un vaste projet de (re)construction garantissant ainsi du travail aux Américains...
(Je relance comme je peux...) -
NM38
Ben, ils peuvent continuer là http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1174857#msg-1175895, à se dire des gracieusetés ces Messieurs...non ? -
Le fiscaliste
La récré est terminée mais, comme disent les autres :
"Nous sommes légion
Nous ne pardonnons pas
Nous n'oublions pas
Attendez vous à nous revoir" -
mireille - ancienne webmaster
*** Attention ***
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Il restera consultable par tous, mais aucune réponse ne pourra être ajoutée.
Merci de votre compréhension ! -
Djac Baweur
Attention : argument d'autorité terrible, l'enquête journalistique. -
Djac Baweur
Pour mémoire :
"D’abord, je ne fais pas grand cas de ces théories, mais je suis assailli de lettres à leur sujet. Ce n’est pas seulement une énorme industrie, c’est une industrie assez fanatique. (…) C’est presque une sorte de fanatisme religieux.
Il faut quand même se poser des questions. D’abord sur les preuves matérielles. Il y a des coïncidences inexpliquées, des témoignages personnels, etc., mais cela ne pèse pas lourd. On en trouve dans n’importe quel événement mondial complexe. Au sujet des preuves matérielles, peut-on vraiment devenir un expert très qualifié en génie civil et mécanique en passant une heure ou deux sur Internet ? Si oui, il faut dissoudre les sections génie civil et mécanique du Massachusetts Institute of Technology. (…) Si vous croyez réellement à l’une ou l’autre de ces preuves, c’est simple : adressez-vous à des spécialistes capables de les évaluer. Peut-être avez-vous trouvé un physicien quelque part, mais, à ma connaissance, personne n’a voulu proposer quoi que ce soit à une revue professionnelle sérieuse, soumise à la discipline de l’"examen par les pairs". Même sans aller jusque-là, on peut consulter les départements universitaires de génie civil et mécanique. Peut-être les membres du "mouvement pour la vérité sur le 11 septembre" pensent-ils qu’ils sont tous dans le coup ? Si le complot est vaste à ce point, on peut aussi bien l’oublier. Les adeptes du mouvement disent qu’ils ont peur. Il n’y a pas de quoi avoir peur. C’est une des positions les plus sûres pour un opposant, tous ceux qui ont un peu d’expérience en la matière vous le diront. En fait, les autorités se montrent assez tolérantes à cet égard.
Ce qui nous amène à une seconde question. Pourquoi ce débat autour du 11 septembre est-il si bien toléré ? Je soupçonne le pouvoir de le voir d’un bon oeil. Il capte énormément d’énergies et les détourne des véritables crimes de l’administration, infiniment plus graves. (…) Pensons à l’invasion de l’Irak, ou au Liban. Ou à ce qu’ils font subir à la population ouvrière des Etats-Unis. (…) Ils commettent des crimes réels, qui suscitent très peu de protestations. Une des raisons - pas la seule, bien entendu -, c’est qu’on dépense énormément d’énergie militante potentielle dans ces polémiques autour du 11 septembre. Du point de vue des gouvernants, c’est excellent. On donne même à ces militants du temps d’antenne (…), on met leurs livres bien en vue dans les librairies. Très tolérant, comme réaction. (…) Ce n’est pas le genre de réaction qu’on provoque quand on touche aux sujets sensibles.
(…) Et je ne crois pas que leurs preuves soient sérieuses. Ni même que ceux qui les exposent soient capables de les évaluer. Ce sont des questions techniques compliquées. On n’a pas l’air de le comprendre, mais ce n’est pas pour rien que les scientifiques font des expériences, qu’ils ne se contentent pas de filmer ce qu’ils voient par la fenêtre. Car ce qu’on voit par la fenêtre est la résultante de tant de variables qu’on ne sait pas ce qu’on a dans cet imbroglio si complexe. On peut y trouver toutes sortes de coïncidences inexpliquées, d’apparentes violations des lois de la nature. (…) Donc, découvrir qu’il s’est passé ceci, qu’il est arrivé cela, etc., ça ne veut rien dire.
L’argument "à qui profite le 11 septembre ?" n’a guère de poids. Dans ma première interview après le 11 septembre, je crois avoir fait cette prédiction pas particulièrement brillante : tous les pouvoirs du monde allaient immédiatement exploiter l’événement à leurs propres fins. La Russie allait durcir ses atrocités en Tchétchénie, Israël en Cisjordanie, l’Indonésie à Aceh, et la Chine dans ses provinces occidentales. Aux Etats-Unis on s’en est servi de la façon que l’on sait, mais aussi de beaucoup d’autres, moins médiatisées.
(…) Presque tous les gouvernements ont pris des mesures pour surveiller plus étroitement leur population et ce genre de choses. L’administration Bush l’a fait aussi. Donc, "à qui profite le crime ?" n’est pas une preuve suffisante de culpabilité.
L’idée même n’est pas crédible. Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu. C’est une opération vraiment risquée. LA probabilité d’une fuite est très élevée : ça se serait su tout de suite. Et la moindre fuite aurait aligné tous les dirigeants devant le peloton d’exécution, et sonné le glas du Parti républicain à jamais. Et pour gagner quoi ? Un prétexte pour faire ce qu’ils auraient fait de toute manière, sous un autre prétexte qu’ils auraient pu trouver".
"Les théories sur le 11 septembre (…) exercent le même attrait que le fondamentalisme religieux. (…) Il y a des gens qui n’aiment pas ce qui se passe, qui ont vécu des moments très difficiles, n’ont confiance en personne, et qui n’ont aucun moyen de réagir. Alors ils se raccrochent à quelque chose. Et Internet a un effet pervers. Si c’est un outil merveilleusement efficace pour obtenir des informations, pour l’action politique, pour toutes sortes de choses, il a cependant un gros inconvénient : n’importe qui peut lancer une théorie sur un blog ; cela n’a pratiquement aucun poids, mais ensuite cinq personnes la lisent, et très vite elle entre en croissance exponentielle, jusqu’à devenir une énorme industrie qui s’auto-alimente. Des industries de ce type, il y en a à foison.
(…) Je reçois une avalanche d’e-mails. Et une grande part, plusieurs par jour, envoyés par des gens honnêtes et sincères, me demandent : "Dites-moi ce que je peux faire". Les auteurs de ces courriers appartiennent pour la plupart aux milieux aisés, privilégiés. Ils ne sont pas richissimes, mais assez aisés pour s’asseoir à une table un soir et écrire une lettre à quelqu’un. Dans les pays du tiers-monde les habitants ne vous demandent pas : "Dites-moi ce que je peux faire", ils vous disent ce qu’ils font. Mais, là où les populations sont infiniment plus libres, les gens posent toujours cette question : "Que puis-je faire ?" Et un jour ils se disent : Ah, voilà ce que je peux faire : devenir en une heure ingénieur qualifié en génie civil et prouver que c’est Bush qui a fait sauter les tours jumelles.
Je suis sûr qu’à Washington ils applaudissent des deux mains. (…)"
Noam Chomsky. -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Suite de là.
Merci de revenir à une argumentation plus objective, ce pourquoi je me permets de reprendre avec mes excuses pour une certaine longueur.
Tout d'abord, mes visites à bastion.net ne datent pas d'aujourd'hui, j'aime bien l'exhaustivité, si je peux arriver à l'atteindre, ce qui, dans le cas précis est une sacré gageure. Un large éventail de faits, plus ou moins avérés, ne peut qu'être bénéfique à une réflexion. Le tout est d'arriver à discriminer lesquels sont les faits et lesquels sont les élucubrations.
Mais, comme j'ai pu le mentionner, ma bêtise scientifique est grande et, si j'aime les jolies courbes et les schémas pleins de chiffres pour leur esthétisme, leur sens profond m'échappe complètement. Surtout qu'il y a autant de beaux graphiques et des tas de chiffres du côté obscur devant lesquels j'ai le même air béat. Donc, lorsque vous vous dites m'avoir fourni [I]« un ensemble de démonstration, qui apporte des explications simples et rationnelles à tous les problèmes qui se posent » vous vous retrouvez confronté à mon air béat pour lequel, "c'est insuffisant". Uniquement parce que je suis inculte et/ou bête, je vous l'accorde. Pour avoir longtemps travaillé pour la promotion de l'industrie pharmaceutique, je sais comment il est simple de distordre, ô combien légèrement, une réalité démontrée par les nombres. Mais je n'ai pas les moyens débattre là-dessus.
J'ai donc lu avec attention, passant sur les probablement magnifiques et détaillés développements scientifiques qui égosillaient à mon ignorance, pour arriver aux conclusions qui sont, à mes yeux, de par le fait de mon manque de diplômes en physique des matériaux, sismologie, etc. etc., simples et rationnelles… de part et d'autre. Et, pour debunker une de vos assertions, ce n'est pas tant des doutes que j'ai, plutôt un flou à ce propos. Il ne suffit pas de répéter quatre fois "simple(s) et rationnelle(s)" pour que magiquement, "en toute logique" selon vous, ça le devienne.
Et je me base sur cette même logique pour trouver curieux que, le même jour, trois bâtiments se retrouvent pulvérisés dans des conditions que vous avez vous-même traitées d'"inconcevables". Et pourtant, je n'écarte absolument pas qu'il puisse y avoir d'excellentes explications à cela, même qu'elles soient en accord avec la Version Officielle ou tout autre que vous défendiez. Contrairement à ce que vous souhaitez vouloir m'affubler, je ne cherche pas à faire coller la réalité à mes convictions ou à mes croyances. Pour une simple (et rationnelle?) raison: sur ce sujet, je n'ai pas de convictions ni de croyances, juste une quantité de questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Ou plutôt, pour être honnête, j'ai une conviction: que tout ça me semble un peu trop facile. Evidemment, je peux me tromper, c'est peut-être beaucoup plus simple qu'il n'y paraît. Je pense souvent au chemin de la moindre résistance, ainsi que les apparences et nos préconceptions masquent souvent une réalité beaucoup élémentaire que celle que nous imaginons. Néanmoins, si j'en appelle à une certaine logique sur la chute des tours, mes questionnements ne sont pas tournés vers l'aspect scientifique sur lequel je n'ai aucune prise. Ils portent plutôt sur ce qui est sous-tendu dans cet événement: les intérêts en jeu.
Le lien que vous m'avez envoyé sur Bastion.net couvre en détail les facettes qui pratiquement m'indiffèrent, sur lesquelles je ne peux rien opposer qu'une stupéfaction que beaucoup partagent. Il n'aborde en aucune manière les motivations et les raisons qui ont pu conduire à ce qui a profondément modifié toute la structure de notre société. Dans le cadre d'une investigation criminelle, ce qui me semble être le cas ici, on cherche à savoir à qui le crime profite, qui pouvait avoir la motivation de le commettre. Les éléments matériels, scientifiques, ne font que supporter les conclusions de l'enquête. Parce que ce crime ne se borne pas à son aspect scientifique. Il a été organisé, planifié, financé et exécuté par des hommes (apparemment pas de femmes, désolé pour la parité).
Et vous mentionniez mes doutes, oui, j'en ai, sur ce plan là. Mais vous allez sans doute pouvoir rapidement les dissiper avec des explications simples et rationnelles. Le premier, c'est que Ben Laden en tant que chef d'Al Qaeda a été immédiatement désigné comme responsable de ces attentats, ce qui a légitimé l'invasion de l'Afghanistan. Mais je n'ai aucune connaissance d'une vidéo ou d'un communiqué où il les revendique clairement. On pourrait penser qu'après un acte aussi magistral, il aurait pu se fendre de quelques sautillements de joie et de narguer la puissance qu'il venait de mettre à genoux. Rien. Qui plus est, sa fiche signalétique sur le site du FBI ne comporte toujours pas, 10 ans après, sa mise en accusation pour les attentats du 11 Septembre.
En fait, je n'ai pas souvenir que ces attentats aient été revendiqués par quiconque. Genre "on a juste fait ça pour rigoler, on n'avait pas pensé à exiger quoi que ce soit". De plus, nombre des terroristes présumés, dont les photos et les identités ont été rapidement dévoilés, ont même été retrouvés bien vivants, certains n'ayant jamais voyagé hors de leur pays -- je prends bien soin de ne pas utiliser de liens vers les sites de mes potes complotistes, c'est la BBC, là, en 2001. Mais, du reste, les deux liens que j'avais fournis vers l'essai de Kevin Ryan, chimiste, débarqué de son entreprise après avoir critiqué le rapport du NIST, ne parle pas de faits scientifiques, il ne tente que de mettre en lumière les relations qui unissent les différents protagonistes.
Il détaille avec des "faits vérifiés" par nombre de sources, les liens parfois surprenants des acteurs ou spectateurs de ce jour funeste. Je n'ai pas démêlé cet imbroglio dont la lecture est pourtant édifiante. Il ne fait juste que poser d'autres questions, et de proposer des pistes pour la résolution de cette énigme: QUI a commis ce crime ? Il apparaît que tout le monde ergote sur le comment de la chute des tours, en évitant soigneusement de s'interroger sur le ou les coupables.
Pour faire un peu d'humour, je vais reprendre les chiffres donnés par un site pro-officiel sur les montants alloués à différentes enquêtes suite à des catastrophes amerlocaines (comme dirait Korkos):
1986: Explosion de la navette Challenger: $75 millions (38,88 m de long)
2004: Explosion de la navette Columbia: $50 millions (37,24 m de long)
1998: l'affaire Clinton-Lewinsky: $40 millions (20 cm de long - estimation)
2002-2004: La commission du 9/11: $14 millions (2 x ~416 m + 226 m de haut + Pentagone + Pennsylvanie)
Encore une fois, c'est de l'humour, je ne cherche rien à démontrer. Ou que, pour rassurer certains, la taille n'a pas d'importance comme le démontre cet État confronté à sa plus considérable agression qui ne juge pas utile de mettre tous les moyens pour en déterminer les causes.
Pour finir, et revenir sur mes sympathies conspirationnistes et autres valeureux chasseurs d'extra-terrestres, je vais citer Jean-Luc Mélenchon (qui manquait quand même dans ce fil) lors de son exposé du 9 mai 2011 à l'occasion de l'anniversaire de l'élection de François Mitterrand:
« Pour ce qui me concerne, je dois donc commencer par vous dire que je n’encombrerai pas l’effort de conviction que je vais faire […] de la nature des relations que j’ai pu avoir personnellement avec lui. Je les mets donc de côté. Je le dis parce que le goût des caricatures et de la pensée simple, en quelques mots qui tiennent dans des phrases courtes, c’est-à-dire le format médiatique, nous condamnent à être, soit des ennemis aveuglés de François Mitterrand, soit des mitterrandolâtres. Entre les deux, il n’y a de place pour rien. En tout cas, il semblerait qu’entre les deux qu’il n’y ait pas de place pour l’intelligence. Je pense que, précisément, c’est l’effet qui est recherché. »
C'est la même chose pour les rangements dans les petites cases "qui croit au simple et rationnel" et "qui est complitiste, conspirationniste et chasseur d'extra-terrestres". Il n'y a rien au milieu, ce dont vous m'avez abreuvé de démonstrations très convaincantes. -
Ervé
Dimanche dernier, 11 septembre, c'était aussi l'ouverture de la chasse. Le traditionnel retour des tueurs en treillis et entre deux vins.
Aux promeneurs en milieu hostile : Evitez absolument ce genre de plaisanterie d'inspiration slave.
Revêtez une tenue aux couleurs vives, style Arlequin, ornée de clochettes tintinnabulantes. Ne sifflez pas, sous peine d'être pris pour une buse ou un bécasseau. Si vous croisez une bande armée jusqu'aux dents, abstenez vous de traiter ses membres d'abrutis ou de crétins congénitaux. N'oubliez jamais qu'ils le sont réellement.
Si vous tombez nez à nez avec un de leurs chiens, commencez par l'amadouer avec un "oh, qu'il est beau le toutou !", caressez le prudemment, puis vous étant assuré qu'il n'est pas trop agressif et que son maître ne traîne pas dans les parages, bottez lui violemment l'arrière-train, à ce meilleur ami des viandards. Ça défoule. Et puis il n'ira pas le répéter.
Pour d'autres conseils utiles anti-chasseurs, je reste à votre disposition. -
Chrémès
A DANIEL SCHNEIDERMAN.
Je suis intervenu, en fin de semaine dernière, après la lecture de « LE 11-SEPTEMBRE, LA SEPIA ET LE RELIGIEUX », d’Alain Korkos, dans « Signaler une faute ». Après l’explication de la faute, je disais qu’il y avait un autre 11 septembre, celui de l’année 1973, qui a vu Pinochet, marionnette de la CIA, assassiner Allende et des milliers de Chiliens. Me doutant qu’on allait nous rebattre les oreilles avec l’attentat des tours jumelles tout en occultant le 11 septembre 1973, je demandais qu’ASI, un média pas comme les autres, n’oublie pas cette date. Déception, car aujourd’hui 13 septembre, à part trois personnes sur ce forum qui en ont parlé en deux ou trois lignes, RIEN. Je me suis trompé, ASI est un média comme les autres puisqu’il a mêlé sa voix, certes à sa façon, au concert assourdissant des autres. Il y aura une session de rattrapage en 2013 car les médias adorent les chiffres ronds. Mais je doute fort qu’on en parlera dans deux ans. A croire qu’il n’y a qu’un seul 11 septembre dans les cerveaux et que nous sommes tous Etats-uniens ! Impérialisme oblige… -
Ervé
Les deux Amériques face à l'Islam
A propos de la construction d'un centre culturel islamique près de Ground Zero. -
Le fiscaliste
Et dire que je trouvais les forums d'@si soporifiques... -
gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩)
Je continue cette conversation ici parce qu'elle soulève quelques points intéressants et qu'il n'y a plus de place en haut.
Comme le souligne abondamment freudqo, je suis assez ignare. J'ignore tout des bâtiments, de la démolition contrôlée, de comment piloter des avions de la manière dont ils l'ont été et j'en passe. Je me fie donc à l'avis de gens qui savent et j'essaye de faire jouer mon sens critique, comme le demande Djac.
Je suis alors confronté au problème suivant.
Dans les gens qui savent, j'ai, d'un côté, les architectes et les ingénieurs qui ont conçu et construit ces tours auxquels je décide d'accorder quelque crédit sur leurs capacités à mener correctement leur entreprise, avec des résultats pouvant assurer au maximum la sécurité des personnes destinées travailler dedans, de même que celles évoluant autour, dans le cas d'un effondrement moins propre que celui auquel on est confronté.
J'ai, de l'autre, un gouvernement qui a subi quatre détournements d'avions simultanés et qui n'a pu réagir comme on aurait pu s'y attendre en tel cas, permettant que deux viennent s'incruster avec précision dans chacune des deux tours du World Trade Center. Ledit gouvernement se déclare alors attaqué, en état de guerre et trouve même rapidement les traces des coupables alors que les tours s'effondrent. Jusque là, tout va bien. Il diligente ensuite une, puis deux commissions pour faire toute la lumière sur ces événements, lesquelles arrivent à des conclusions qui confirment ce qui avait été suggéré par ledit gouvernement.
Rétrospectivement, là, je tique un peu. Je n'ai, je le rappelle, aucune connaissance technique dans quelque domaine que ce soit, mais je pars du principe que les architectes et les ingénieurs en avaient un tant soit peu, ayant même prévu, d'après Wikipédia, qu'un avion puisse percuter leur oeuvre, voire même plusieurs, ainsi, évidemment, qu'elle puisse être le théâtre d'un gros incendie. Donc, me dis-je, même si à l'époque le plus gros avion envisagé était un peu plus petit que ceux ayant effectivement participé au drame, un certain nombre de facteurs catastrophiques avaient été pris en compte, selon des modèles et des principes bien décrits par Djac.
Maintenant, les commissions ont démontré aux moyens des mêmes principes (je pense que ceux des matériaux tels que l'acier et le béton n'ont quand même pas pu changer autant en 40 ans), mais certainement avec des modèles beaucoup plus performants, qu'un effondrement de ce type était possible, qu'un suffisamment gros incendie d'environ 1 heure survenant dans les étages supérieurs pouvait conduire à la pulvérisation pure et simple d'un bâtiment de 400 mètres de haut en quelques secondes. Pardon, de deux bâtiments de 400 mètres de haut en autant de secondes. Le même jour, de façon exactement identique. Et même d'un troisième, dans des mêmes conditions, même sans avion dedans.
Et là ma question est: pourquoi les architectes et les ingénieurs qui ont bâti ces tours n'ont pas été traduits en justice, ni même inquiétés? Parce que je veux bien croire que les paramètres étaient inédits, exceptionnels, on a les exemples d'incendies ravageurs qui ne laissent que des ruines fumantes, des squelettes de métal et de béton, affaissés par endroits. Mais tout le monde a encore en tête l'image d'après la catastrophe: il n'y a pas de ruines, juste quelques moignons de métal sortant du sol, tout le reste a été vaporisé en un gros nuage de poussière. Trois fois.
Et puis je m'ajoute que nous vivrions dans un monde bien différent si ces experts avaient pu trouver autre chose, qu'il était finalement impensable, du moins pour le gouvernement américain qui les a commissionnés, que la chute des tours ne soit pas la conséquence des deux avions kamikazes et de celle-ci uniquement -- en omettant alors l'inconscience criminelle de ses constructeurs. -
Le fiscaliste
Cet infâme révisionniste continue sa propagande :
http://www.dailymotion.com/video/xl0yf6_mathieu-kassovitz-parle-du-11-septembre-2001-vous-avez-le-droit-de-douter-de-la-version-officielle_news#from=embediframe
Honte à lui, est-il fou ? Est-il un abruti ?
Je ne sais pas. -
Gavroche
Je sais bien qui tu es, Ulysse, et je n'ai jamais prétendu le contraire.
Le seul point sur lequel nous ne sommes pas d'accord, c'est ceci : Ce que rejette, c'est cette réaction primaire de ceux qui considèrent que tous les citoyens des USA sont des coupables en puissance, et que les 3000 morts du 09/11 ont payé, reçu un châtiment mérité. Car c'est bien ce qui ressort du message de AA.
Et bien non. Je crois que c'est ce que tu en retiens.
Et AA posait une question que je trouve intéressante, et digne de débat.