Le "Monde" et IA : Louis Dreyfus assume l'accord exclusif avec ChatGPT

Pauline Bock - - Nouveaux medias - 12 commentaires

"La presse française, c'est pas un kolkhoze !"

Face à l'intelligence artificielle, les médias ne sont pas tous égaux. Il y a ceux qui, comme "Mediapart", appellent à un "front uni du secteur" face à la menace concurrentielle voire existentielle, et ceux qui, comme le "Monde", font cavalier seul en signant des accords exclusifs avec OpenAI, qui a créé ChatGPT. "Arrêt sur images" est allé questionner Louis Dreyfus, le président du directoire du groupe Le Monde, à une masterclass un peu biaisée, puisqu'elle concernait l'IA et était organisée par Microsoft, qui a investi dans OpenAI. Faire cavalier seul face à l'IA ? Dreyfus ne voit pas le souci, car "la presse française, c'est pas un kolkhoze".

"Dans un contexte géopolitique tendu et alors que les campagnes de manipulation de l'information se multiplient, annonçait l'invitation, il est essentiel de questionner et de cadrer l'usage des nouveaux outils d'IA génératives pour servir l'intérêt commun". Nous sommes le 25 avril, au Palais de l'Institut de France, sur le quai de Conti, à quelques mètres de la Seine et du palais du Louvre à Paris. Le service de presse de Microsoft organise une "masterclass IA" sur le thème "Médias et démocratie", et Arrêt sur images est de la partie.

Une "masterclass" entre enthousiastes de l'IA

Un panel d'"experts et personnalités" doit répondre à trois grandes questions : "Comment les médias peuvent-ils mobiliser ces technologies ? Comment s...

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