Bataille Murdoch-Mosley sur la surveillance de la presse britannique

Matthieu Beigbeder - - Médias traditionnels - Déontologie - 5 commentaires

Un débat qui sévit de longue date au sein des médias britanniques a été ravivé récemment du fait d'un édito, moqué, du Sun. En cause : "Impress", le nouvel organe de règlementation de la presse outre-Manche. Née après un immense scandale d'écoutes téléphoniques, la nouvelle instance, dont l'indépendance est sévèrement critiquée, subit l'ire d'une grande partie de la presse britannique. Explications.

L'édito du Sun daté du 4 janvier 2017, titré : "La presse libre ne devrait pas avoir à se soumettre à un magnat vindicatif – mais Max Mosley a presque gagné en Grande-Bretagne". Sous-titre : "Il est impardonnable que l'Etat ait "reconnu" Impress comme régulateur de presse officiel"

"Aucune démocratie ne devrait tolérer l'idée que des siècles de libertés de la presse soient laissés entre les mains d'un magnat vindicatif". C'est ce que le Sun, célèbre tabloïd britannique du magnat Rupert Murdoch, écrivait sans blaguer dans son édition du 4 janvier 2017.

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